Pierre-Yves GilliéronOriginaire de Mézières (Vaud), né en 1964, Pierre-Yves Gilliéron obtient un diplôme dingénieur en génie rural et géomètre à lEcole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) en 1988.
De 1988 à 1990, il travaille au laboratoire de photogrammétrie de lEPFL où il participe à un projet de recherche en traitement dimage avec le partenaire industriel LEICA.
De 1991 à 1997, il est engagé par un bureau dingénieurs du Valais où il est actif dans le domaine de la géomatique. Responsable du secteur de la photogrammétrie, il dirige des mandats tant en Suisse quà létranger.
En 1997, il rejoint lEPFL et il est nommé chargé de cours pour le positionnement par satellite et la topographie. Parallèlement, Il collabore à la recherche et au développement au sein du laboratoire de Topométrie (TOPO) dans le domaine des systèmes de navigation appliqués aux transports.
Dès 2018, il occupe le poste d'adjoint à la direction de la section en sciences en ingénierie de l'environnement (SIE) de l'EPFL.
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Il a été membre du comité de lInstitut Suisse de Navigation (ION-CH), de la commission géodésique suisse (SCNAT/SGK), de commissions d'experts de la VSS, du comité its-ch et de diverses associations professionnelles (IGSO, geosuisse, SSPIT).
Jacques LévyJacques Lévy (1952-) est professeur ordinaire de géographie et durbanisme à lÉcole polytechnique fédérale de Lausanne. Il y dirige le Laboratoire Chôros et le programme doctoral Architecture et Sciences de la Ville.
Thématiques
Ses centres dintérêts principaux sont la théorie de lespace des sociétés, notamment au travers de la géographie du politique, des villes et de lurbanité, de lEurope et de la mondialisation. Il sintéresse à lépistémologie et aux méthodes des sciences sociales, avec une attention particulière pour la cartographie et la modélisation. Il travaille à lintroduction des langages non-verbaux, notamment audio-visuels à tous les niveaux de la recherche. Il a réalisé en 2013 un long métrage, Urbanité/s, qui se veut un manifeste pour le film scientifique.
Fonctions et activités
Il a été chercheur au CNRS (1984-1993), professeur à lInstitut détudes politiques de Paris (1989-2007) et professeur à lUniversité de Reims (1993-2004). Il est professeur invité à New York (NYU), Los Angeles (UCLA), Naples (IUO), São Paulo (USP), Mexico (Cátedra Reclus) et Sydney (Macquarie University), fellow au Wissenschaftskolleg zu Berlin (2003-2004).
Il est codirecteur de la revue de sciences sociales en accès libre EspacesTemps.net. Il codirige la collection Lespace en société aux Presses polytechniques et universitaires romandes Il est conseiller scientifique de la revue Pouvoirs Locaux. Il est membre du jury du Grand Prix international de lUrbanisme (Paris). Il collabore avec plusieurs journaux et chaines de radio en France et en Suisse.
Publications
Il a publié en français, en anglais, en italien, en allemand, en espagnol, en portugais, en russe et en hongrois. Parmi ses six cents publications, on peut noter : Révolutions, fin et suite (avec Patrick Garcia et Marie-Flore Mattei, EspacesTemps/Centre Georges Pompidou, 1991), Géographies du politique (dir., Presses de Sciences Po/EspacesTemps, 1991), Le monde : espaces et systèmes (avec Marie-Françoise Durand et Denis Retaillé, Presses de Sciences Po/Dalloz, 1992 ; 2e édition 1993), Lespace légitime (Presses de la FNSP, 1994), Egogéographies (LHarmattan, 1995), Le monde pour Cité (Hachette, 1996), le dossier « Nouvelles géographies » (revue Le Débat, novembre 1996), Europe : une géographie (Hachette, 1997 ; nouvelle édition : Europe, une géographie. La fabrique dun continent, 2011), Mondialisation : les mots et les choses (avec le groupe Mondialisation du Gemdev, Karthala, 1999), Le tournant géographique (Belin, 1999), Logiques de lespace, esprit des lieux (co-dir. avec Michel Lussault, Belin, 2000), Repenser le territoire : un dictionnaire critique (avec Serge Wachter et al., LAube, 2000), From Geopolitics to Global Politics (ed., Frank Cass, 2001), Dictionnaire de la géographie et de lespace des sociétés (co-dir avec Michel Lussault, Belin, 2003, nouvelle édition 2013), La carte, enjeu contemporain (avec Patrick Poncet et Emmanuelle Tricoire, La Documentation Photographique, 2004), Les sens du mouvement (co-dir. avec Sylvain Allemand et François Ascher, Belin, 2005), le dossier « Eine geographische Wende » (revue Geographische Zeitschrift, 2005), Penser lespace pour lire la vieillesse (avec Pierre Brunel, Claudine Attias-Donfut, Jean Morval, PUF, 2006), Milton Santos, philosophe du mondial, citoyen du local (PPUR, 2007), Linvention du Monde (dir., Presses de Sciences Po, 2008), The City (Ashgate, 2008), Échelles de lhabiter (dir., PUCA, 2008), Le sfide cartografiche, (dir., avec Emanuela Casti, Il Lavoro Editoriale, 2010), Globalization of Urbanity (dir., avec Josep Acebillo et Chrisitan Schmid, iCUP, 2013), Réinventer la France (Fayard, 2013), Mondialisation : consommateur ou acteur ? (avec Jacques Cossart et Lucas Léger, Le Muscadier, 2013).
Martin VetterliMartin Vetterli a été nommé Président de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) par le Conseil fédéral à l’issue d’un processus de sélection mené par le Conseil des EPF - qui l'a désigné à l'unanimité.
Né à Soleure le 4 octobre 1957, Martin Vetterli a suivi sa scolarité et effectué sa maturité dans le canton de Neuchâtel. Ingénieur en génie électrique de l’ETHZ (1981), diplômé de l’Université de Stanford (1982) et docteur en sciences de l’EPFL (1986), Martin Vetterli a enseigné à Columbia University comme professeur assistant puis associé. Il a ensuite été nommé professeur ordinaire au département du génie électrique et des sciences de l’informatique de l’Université de Berkeley, avant de revenir à l’EPFL en tant que professeur ordinaire à l’âge de 38 ans. Il a également enseigné à l’ETHZ et à l’Université de Stanford.
Ses activités de recherche centrées sur le génie électrique, les sciences de l’informatique et les mathématiques appliquées lui ont valu de nombreuses récompenses nationales et internationales, parmi lesquelles le Prix Latsis National, en 1996. Il est Fellow de l’Association for Computing Machinery et de l'Institute of Electrical and Electronics Engineers et membre de la National Academy of Engineering (NAE) notamment. Martin Vetterli a publié plus de 170 articles et trois ouvrages de référence.
Ses travaux sur la théorie des ondelettes, utilisées dans le traitement du signal, sont reconnus par ses pairs comme étant d’une portée majeure, et ses domaines de prédilection, comme la compression des images et vidéos ou les systèmes de communication auto-organisés, sont au cœur du développement des nouvelles technologies de l’information. En tant que directeur fondateur du Pôle de Recherche National Systèmes mobiles d’information et de communication, le professeur Vetterli est un fervent défenseur de la recherche transdisciplinaire.
Martin Vetterli connaît l’EPFL de l’intérieur. Alumnus de l’Ecole, il y enseigne depuis 1995, a été le vice-président chargé des relations internationales puis des affaires institutionnelles de l’Ecole entre 2004 à 2011, et doyen de la Faculté Informatique et Communication en 2011 et 2012. En parallèle à sa fonction de président du Conseil national de la recherche du Fonds national suisse qu’il a occupé de 2013 à 2016, il dirige le Laboratoire de Communications Audiovisuelles (LCAV) de l’EPFL depuis 1995.
Martin Vetterli a accompagné plus de 60 doctorants en Suisse et aux Etats-Unis pendant leur thèse et se fait un point d’honneur de suivre l’évolution de leur parcours au plus haut niveau, académique ou dans le monde entrepreneurial.
L’ingénieur est l’auteur d’une cinquantaine de brevets qui ont conduit à la création de plusieurs startups issues de son laboratoire, comme Dartfish ou Illusonic, ainsi qu’à des transferts de technologie par le biais de vente de brevets (Qualcomm). Il encourage activement les jeunes chercheurs à poursuivre ces efforts et commercialiser les résultats de leurs travaux.