Alfredo PasquarelloAlfredo Pasquarello effectue ses études en physique à l'Ecole normale supérieure de Pise et à l'Université de Pise et obtient leurs diplômes respectifs en 1986. Il obtient le titre de Docteur ès sciences à l'EPFL en 1991 avec une thèse portant sur les transitions à plusieurs photons dans les solides. Ensuite, il effectue des recherches post-doctorales aux Laboratoires Bell (Murray Hill, New Jersey) sur les propriétés magnétiques des fullerènes de carbone. En 1993, il rejoint l'Institut romand de recherche numérique en physique des matériaux (IRRMA), où sa recherche porte sur des méthodes de simulation ab initio. En 1998, le Prix Latsis de l'EPFL lui est decerné pour son travail de recherche portant sur les matériaux à base de silice désordonnée. Bénéficiant de plusieurs subsides du Fonds National, il constitue ensuite sa propre équipe de recherche à l'IRRMA. En juillet 2003, il est nommé Professeur en Physique théorique de la matière condensée à l'EPFL. Actuellement, il dirige la Chaire de simulation à l'échelle atomique.
Benoît Marie Joseph DeveaudBenoît Deveaud est maintenant Directeur Adjoint à l'Enseignement et la Recherche, Ecole Polytechnique Palaiseau.
Benoît Deveaud est né en France en 1952. Il est admis en 1971 à l'Ecole Polytechnique de Paris et s'y spécialise en physique. En 1974, il entre au Centre National d'Etudes des Télécommunications. Il mène à la fois les études sur les centres profonds dans les semi-conducteurs III-V, et poursuit ses études de physique en préparant un diplôme d'études approfondies en physique des solides. En 1984, il soutient sa thèse de doctorat à l'Université de Grenoble.
Entre-temps, son équipe s'intéresse aux microstructures et lance une recherche sur les propriétés structurales et optiques des super réseaux à base d'arséniure de gallium. Ces études mettent en évidence par exemple le transport vertical dans les superréseaux ou la quantification des énergies de transition dans un puits quantique. En 1986 il rejoint l'équipe de Daniel Chemla aux Bell Laboratories (Holmdel USA) et participe à la mise au point de la première expérience de luminescence ayant une résolution temporelle meilleure qu'une picoseconde. Il étudie les processus de relaxation ultra-rapide dans les puits quantiques.
Rentré en France, au CNET, en 1988, il dirige un laboratoire d'études ultra-rapides, portant sur les propriétés optiques et électroniques des matériaux semi-conducteurs.
Nommé professeur en physique à l'EPFL en octobre 1993, son équipe de recherche étudie la physique des processus ultrarapides dans les micro- et nanostructures et les composants qui les utilisent.
Il a dirigé l'Institut de Micro et Optoélectronique depuis 1998 puis l'Institut de Photonique et électronique quantique de 2003 à 2007. Son équipe participe activement au Pôle national de Recherche "Quantum Photonics" dont il a été le Directeur Adjoint de 2001 à 2005 puis le Directeur de 2005 à 2013.
Il a été Doyen pour la recherche à l'EPFL de 2008 à 2014.
De 2014 à 2017, il a dirigé l'Institut de Physique.
Il a été editeur divisionnaire de Physical Review Letters de 2001 à 2007.
Andreas OsterwalderEDUCATION:
2002: Dr.sc.nat. (ETH Zurich)
1998: Dipl.Chem. (ETH Zurich)
ACADEMIC POSITIONS:
since 2015: Senior Scientist at EPFL
2009-2015: SNSF-funded Professor at EPFL
2005-2009: Group leader, Fritz-Haber-Institute of the Max-Planck-Society in Berlin (Department of Molecular Physics under Prof. G. Meijer)
2002-2005: Postdoctoral Fellow at UC Berkeley (Group of Prof. D.M.Neumark)
1998-2002: PhD Student at ETHZ (Group of Prof. F.Merkt)
Klaus KernKlaus Kern is Professor of Physics at EPFL and Director and Scientific Member at the Max-Planck-Institute for Solid State Research in Stuttgart, Germany. He also is Honorary Professor at the University of Konstanz, Germany. His present research interests are in nanoscale science, quantum technology and in microscopy at the atomic limits of space and time. He holds a chemistry degree and PhD from the University of Bonn and a honorary doctors degree from the University of Aalborg. After his doctoral studies he was staff scientist at the Research Center Jülich and visiting scientist at Bell Laboratories, Murray Hill before joining the Faculty of EPFL in 1991 and the Max-Planck-Society in 1998. Professor Kern has authored and coauthored close to 700 scientific publications, which have received nearly 60‘000 citations. He has served frequently on advisory committees to universities, professional societies and institutions and has received numerous scientific awards and honors, including the 2008 Gottfried-Wilhelm-Leibniz Prize and the 2016 Van‘t Hoff Prize. Prof. Kern has also educated a large number of leading scientists in nanoscale physics and chemistry. During the past twenty-five years he has supervised one hundred PhD students and sixty postdoctoral fellows. Today, more than fifty of his former students and postdocs hold prominent faculty positions at Universities around the world.
Michele CeriottiMichele Ceriotti received his Ph.D. in Physics from ETH Zürich in 2010. He spent three years in Oxford as a Junior Research Fellow at Merton College. Since 2013 he leads the laboratory for Computational Science and Modeling in the Institute of Materials at EPFL. His research revolves around the atomic-scale modelling of materials, based on the sampling of quantum and thermal fluctuations and on the use of machine learning to predict and rationalize structure-property relations. He has been awarded the IBM Research Forschungspreis in 2010, the Volker Heine Young Investigator Award in 2013, an ERC Starting Grant in 2016, and the IUPAP C10 Young Scientist Prize in 2018.
Thierry MeyerOriginaire de Genève, né en 1961, Thierry Meyer reçoit en 1986 son diplôme (MSC) dingénieur chimiste de lEcole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL). Il reçoit en 1989 son doctorat (PhD) à EPFL pour sa thèse sur le micromélange dans des milieux fortement visqueux. Il rejoint l'institut du génie chimique de 1989 jusqu'à 1993 en tant que scientifique senior dans le domaine des réactions de polymérisation. Il entre, en 1994, à la division " Pigments " de Ciba-Geigy SA, où il travaille au développement et à la mise en production de plusieurs pigments de hautes performances. Il assume la fonction de chef de projets pour l'introduction de nouveaux pigments en fabrication. En 1997, il est nommé chef de fabrication pour la production de la division pigments de Ciba Spécialités Chimiques SA à Monthey. Il est pendant cette même période nommé chargé de cours à l'EPFL. Retournant à l'institut du génie chimique d'EPFL à Lausanne vers la fin de 1998, il a été nommé « d'enseignement de maître et de recherche » (MER) pour mener un nouveau groupe de recherche dans le domaine des polymères et les fluides supercritiques, et enseigner aux chimistes, ingénieurs chimistes et en sciences des matériaux, les disciplines telles que le développement de procédés, l'introduction au génie chimique, le chimie organique et des polymères au programme de bachelor et master. En 2005 il assume la responsabilité du service de Sécurité et Santé au Travail de la faculté des sciences de base en plus de ses activités de recherches traitant de la gestion des risques (risk management) et des fluides supercritiques. Il enseigne actuellement l'introduction au génie chimique au niveau bachelor, le risk management au niveau master et des cours de formation continue dans le domaine de la sécurité (safety) et de la gestion des risques (engineering risk management). Il agit également comme consultant et expert en matière de risk management et génie chimique auprès du tribunal de l'ICC (chambre de commerce internationale) du World Business Organization, auprès de plusieurs bureaux d'études et de consultants ainsi quauprès dindustries. Thierry Meyer est actuellement membre de plusieurs associations internationales de la fédération Européenne du génie chimique et de la société chimique Américaine et American Institute of Chemical Engineers. Il a été élu Président de la European Working Party on Polymer Reaction Engineering de 2001 jusqu'à 2006. Il est actuellement le représentant académique Suisse dans la European Working Party on Loss Prevention and Safety Promotion et dans la European Working Party on Education. Il est membre de plusieurs editorial boards: Chemical Engineering Research and Design, Macromolecular Reaction Engineering, Chemical Engineering and Technology, Journal of Chemical Health and Safety.
Jacques-Edouard MoserProfesseur titulaire en chimie physique, Jacques Moser dirige actuellement le Groupe de dynamique photochimique (Groupe Moser) de l'EPFL. Jacques Moser est diplômé de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), où il a reçu en 1982 un diplôme d'ingénieur chimiste et en 1986 un doctorat ès sciences pour sa thèse en chimie physique, menée sous la direction du Pr Michael Grätzel. En 1984 et 1985, il effectue deux séjours à l'Université Concordia de Montréal (Canada). A partir de 1986, il rejoint les laboratoires de recherche centraux de Eastman-Kodak Co. à Rochester (New York, USA) et est ensuite associé au Center for photoinduced charge transfer du NSF à l'Université de Rochester. De retour à l'EPFL, Jacques Moser dirige depuis 1991 un groupe de recherche dans le domaine de la photochimie. Il est chargé de cours à partir de 1992 et reçoit en 1998 l'habilitation ès sciences techniques et le titre de privat-docent. Il est nommé professeur titulaire en 2005. L'activité de recherche du Groupe Moser se focalise plus particulièrement sur létude de la dynamique des processus de transfert d'électron induits par la lumière aux interfaces et de séparation de charges dans des semiconducteurs nanostructurés. Le Pr Moser enseigne la chimie générale avancée (Équilibre et réactivité chimiques) en première année aux étudiants en chimie de l'EPFL. Il dispense les cours Photochemistry I et Photochemistry II aux étudiants de Master et des écoles doctorales en chimie, en énergie et en photonique. Lauréat du prix de la fondation Latsis internationale, Jacques Moser est auteur et co-auteur de près de 200 publications dans des revues scientifiques à comité de lecture (H-index = 75). Il a été président de la Société suisse de photochimie et photophysique, membre du comité international de l'European Photochemistry Association, membre de la direction centrale de la Société suisse de chimie (SSC) et membre du comité executif de la division Recherche scientifique de la SSC. Il a été le directeur de la Section de chimie et de génie chimique de l'EPFL et l'un des membres de la direction de la Faculté des sciences de base de 2007 à 2015.
Philippe GilletPhilippe GILLET est entré à lEcole normale supérieure de la rue dUlm (Paris) pour y mener des études en sciences de la Terre. En 1983, il obtient un PhD en géophysique à luniversité de Paris VII et rejoint luniversité de Rennes I comme assistant. En 1988, titulaire dun doctorat dEtat, il devient professeur dans cette même université et la quitte en 1992 pour rejoindre Ecole normale supérieure de Lyon.
La formation des chaînes de montagnes, et des Alpes en particuliers, est lobjet de la première partie de sa carrière scientifique. En parallèle, il développe des techniques expérimentales (cellules à enclumes de diamants)qui permettent de simuler en laboratoire les conditions de pression et de température qui règnent au sein des planètes. Lobjectif de ces expériences est de comprendre de quels matériaux sont constituées les profondeurs inatteignables des planètes du système solaire.
En 1997, il commence à travailler sur la matière extraterrestre. Il participe à la description de météorites venant de Mars, de la Lune ou de planètes aujourdhui disparues et explique comment celles-ci ont été expulsées de leur planète dorigine par des chocs titanesques avant darriver sur Terre. Il a aussi participé au programme STARDUST de la NASA et contribué à lidentification de grains de comète ramenés sur Terre après avoir été capturés au voisinage de la comète Wild-II. Ces grains représentent les premiers minéraux de notre système solaire, formés il y a plus de 4,5 milliards dannées. Il a aussi travaillé sur les sujets suivants :
interactions entre bacteries et minéraux;
amorphisation sous pression;
techniques expérimentales: cellule à enclumes de diamant, spectroscopie Raman,diffraction des RX sur source synchrotron, microscopie électronique.
Philippe Gillet a aussi une activité de management de la science et de lenseignement. Il a ainsi dirigé lInstitut National des Sciences de lUnivers du CNRS (France), présidé le synchrotron français SOLEIL, lAgence Nationale de la Recherche française(2007) et lEcole normale supérieure de Lyon. Avant de rejoindre lEPFL il a été le directeur de cabinet du Ministre français de la Recherche et de lEnseignement Supérieur.
Quelques publications :
Ferroir, T., L. Dubrovinsky, A. El Goresy, A. Simionovici, T. Nakamura, and P. Gillet (2010), Carbon polymorphism in shocked meteorites: Evidence for new natural ultrahard phases, Earth and Planetary Science Letters, 290(1-2), 150-154
Barrat J.A., Bohn M., Gillet Ph., Yamaguchi A. (2009) Evidence for K-rich terranes on Vesta from impact spherules. Meteoritics & Planetary Science, 44, 359374.
Brownlee D, Tsou P, Aleon J, et al. (2006) Comet 81P/Wild 2 under a microscope. Science, 314, 1711-1716.
Beck P., Gillet Ph., El Goresy A., and Mostefaoui S. (2005) Timescales of shock processes in chondrites and Martian meteorites. Nature 435, 1071-1074.
Blase X., Gillet Ph., San Miguel A. and Mélinon P. (2004) Exceptional ideal strength of carbon clathrates. Phys. Rev. Lett. 92, 215505-215509.
Gillet Ph. (2002) Application of vibrational spectroscopy to geology. In Handbook of vibrational spectroscopy, Vol. 4 (ed. J. M. Chalmers and P. R. Griffiths), pp. 1-23. John Wiley & Sons.
Gillet Ph., Chen C., Dubrovinsky L., and El Goresy A. (2000) Natural NaAlSi3O8 -hollandite in the shocked Sixiangkou meteorite. Science 287, 1633-1636.