Dominique BonvinDominique Bonvin is Professor and Director of the Automatic Control Laboratory of EPFL. He received his Diploma in Chemical Engineering from ETH Zürich, and his Ph.D. degree from the University of California, Santa Barbara. He worked in the field of process control for the Sandoz Corporation in Basel and with the Systems Engineering Group of ETH Zürich. He joined the EPFL in 1989, where his current research interests include modeling, control and optimization of dynamic systems. He served as Director of the Automatic Control Laboratory for the periods 1993-97, 2003-2007 and again since 2012, Head of the Mechanical Engineering Department in 1995-97 and Dean of Bachelor and Master Studies at EPFL for the period 2004-2011.
Philippe GilletPhilippe GILLET est entré à lEcole normale supérieure de la rue dUlm (Paris) pour y mener des études en sciences de la Terre. En 1983, il obtient un PhD en géophysique à luniversité de Paris VII et rejoint luniversité de Rennes I comme assistant. En 1988, titulaire dun doctorat dEtat, il devient professeur dans cette même université et la quitte en 1992 pour rejoindre Ecole normale supérieure de Lyon.
La formation des chaînes de montagnes, et des Alpes en particuliers, est lobjet de la première partie de sa carrière scientifique. En parallèle, il développe des techniques expérimentales (cellules à enclumes de diamants)qui permettent de simuler en laboratoire les conditions de pression et de température qui règnent au sein des planètes. Lobjectif de ces expériences est de comprendre de quels matériaux sont constituées les profondeurs inatteignables des planètes du système solaire.
En 1997, il commence à travailler sur la matière extraterrestre. Il participe à la description de météorites venant de Mars, de la Lune ou de planètes aujourdhui disparues et explique comment celles-ci ont été expulsées de leur planète dorigine par des chocs titanesques avant darriver sur Terre. Il a aussi participé au programme STARDUST de la NASA et contribué à lidentification de grains de comète ramenés sur Terre après avoir été capturés au voisinage de la comète Wild-II. Ces grains représentent les premiers minéraux de notre système solaire, formés il y a plus de 4,5 milliards dannées. Il a aussi travaillé sur les sujets suivants :
interactions entre bacteries et minéraux;
amorphisation sous pression;
techniques expérimentales: cellule à enclumes de diamant, spectroscopie Raman,diffraction des RX sur source synchrotron, microscopie électronique.
Philippe Gillet a aussi une activité de management de la science et de lenseignement. Il a ainsi dirigé lInstitut National des Sciences de lUnivers du CNRS (France), présidé le synchrotron français SOLEIL, lAgence Nationale de la Recherche française(2007) et lEcole normale supérieure de Lyon. Avant de rejoindre lEPFL il a été le directeur de cabinet du Ministre français de la Recherche et de lEnseignement Supérieur.
Quelques publications :
Ferroir, T., L. Dubrovinsky, A. El Goresy, A. Simionovici, T. Nakamura, and P. Gillet (2010), Carbon polymorphism in shocked meteorites: Evidence for new natural ultrahard phases, Earth and Planetary Science Letters, 290(1-2), 150-154
Barrat J.A., Bohn M., Gillet Ph., Yamaguchi A. (2009) Evidence for K-rich terranes on Vesta from impact spherules. Meteoritics & Planetary Science, 44, 359374.
Brownlee D, Tsou P, Aleon J, et al. (2006) Comet 81P/Wild 2 under a microscope. Science, 314, 1711-1716.
Beck P., Gillet Ph., El Goresy A., and Mostefaoui S. (2005) Timescales of shock processes in chondrites and Martian meteorites. Nature 435, 1071-1074.
Blase X., Gillet Ph., San Miguel A. and Mélinon P. (2004) Exceptional ideal strength of carbon clathrates. Phys. Rev. Lett. 92, 215505-215509.
Gillet Ph. (2002) Application of vibrational spectroscopy to geology. In Handbook of vibrational spectroscopy, Vol. 4 (ed. J. M. Chalmers and P. R. Griffiths), pp. 1-23. John Wiley & Sons.
Gillet Ph., Chen C., Dubrovinsky L., and El Goresy A. (2000) Natural NaAlSi3O8 -hollandite in the shocked Sixiangkou meteorite. Science 287, 1633-1636.
Theo LasserDe nationalité allemande, né en 1952 à Lauchheim (Baden-Württemberg, Allemagne).
Après des études de physique à l'Université Fridericiana de Karlsruhe il y obtient son diplôme de physique en 1978.
En 1979, il rejoint l'Institut de Recherches franco-allemand à Saint-Louis (France) comme collaborateur scientifique. En 1986, il entre à la division de recherche de Carl Zeiss à Oberkochen (Allemagne) où il développe principalement divers systèmes laser principalement pour des applications médicales. Dès 1990, il dirige le laboratoire laser de la division médicale. En 1993, il prend la direction de l'unité "laser d'ophtalmologie". En 1995, il est chargé de restructurer et regrouper les nombreuses activités d'ophtalmologie chez Carl Zeiss et de son transfert à Jena. Durant cette période, il réalise des nouveaux instruments de réfraction, des biomicroscopes et des caméras rétiniennes.
Dès janvier 1998, il dirige la recherche de Carl Zeiss à Jena où il initie de nouveaux projets en microscopie, en métrologie optique, en microtechnique et en recherche médicale. En juillet 1998, il est nommé professeur ordinaire en optique biomédicale à l'Institut d'Optique Appliquée. Au sein du Département de microtechnique, son activité de recherche porte sur la optique biomédicale et en particulier la microscopie. Il participe à l'enseignement de l'optique et de microscopie.
Short CV
1972 Physics University of Karlsruhe (Germany)
1979 l'Institut de Recherches franco-allemand à Saint-Louis (France)
1986 central research division Carl Zeiss, Oberkochen (Germany)
1990 Med - Division, ophthalmic lasers
1994 Ophthalmology division, Carl Zeiss Jena
1998 Head of Central research Carl Zeiss Jena
1998 full Professor Ecole Polytechnique Federale Lausanne, Switzerland
Anders MeibomAnders Meibom obtained his PhD in physics from the University of Southern Denmark in 1997. This was followed by two and a half years of PostDoc work at the Hawaii Institute for Geophysics and Planetology, where he conducted mineralogical studies of primitive chondritic meteorites. From 2000 to 2005, he was Research Associate in the Geological & Environmental Sciences, Stanford University, where he represented Stanford in the USGS-Stanford ion microprobe laboratory. In 2005, he became proifessor at the Muséum National dHistoire Naturelle in Paris. From 2006 to 2011 he was the director of the French national NanoSIMS laboratory. Since January 2012, he is professor at the EPFL in the School of Architecture, Civil and Environmental Engineering (ENAC). From April 2014, he is professor ad personam at the Institute of Earth Sciences, University of Lausanne.
David Andrew BarryResearch InterestsSubsurface hydrology, constructed wetlands, ecological engineering, in particular contaminant transport and remediation of soil and groundwater; more generally, models of hydrological and vadose zone processes; application of mathematical methods to hydrological processes; coastal zone sediment transport, aquifer-coastal ocean interactions; hydrodynamics and modelling of lakes.
Martin VetterliMartin Vetterli a été nommé Président de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) par le Conseil fédéral à l’issue d’un processus de sélection mené par le Conseil des EPF - qui l'a désigné à l'unanimité.
Né à Soleure le 4 octobre 1957, Martin Vetterli a suivi sa scolarité et effectué sa maturité dans le canton de Neuchâtel. Ingénieur en génie électrique de l’ETHZ (1981), diplômé de l’Université de Stanford (1982) et docteur en sciences de l’EPFL (1986), Martin Vetterli a enseigné à Columbia University comme professeur assistant puis associé. Il a ensuite été nommé professeur ordinaire au département du génie électrique et des sciences de l’informatique de l’Université de Berkeley, avant de revenir à l’EPFL en tant que professeur ordinaire à l’âge de 38 ans. Il a également enseigné à l’ETHZ et à l’Université de Stanford.
Ses activités de recherche centrées sur le génie électrique, les sciences de l’informatique et les mathématiques appliquées lui ont valu de nombreuses récompenses nationales et internationales, parmi lesquelles le Prix Latsis National, en 1996. Il est Fellow de l’Association for Computing Machinery et de l'Institute of Electrical and Electronics Engineers et membre de la National Academy of Engineering (NAE) notamment. Martin Vetterli a publié plus de 170 articles et trois ouvrages de référence.
Ses travaux sur la théorie des ondelettes, utilisées dans le traitement du signal, sont reconnus par ses pairs comme étant d’une portée majeure, et ses domaines de prédilection, comme la compression des images et vidéos ou les systèmes de communication auto-organisés, sont au cœur du développement des nouvelles technologies de l’information. En tant que directeur fondateur du Pôle de Recherche National Systèmes mobiles d’information et de communication, le professeur Vetterli est un fervent défenseur de la recherche transdisciplinaire.
Martin Vetterli connaît l’EPFL de l’intérieur. Alumnus de l’Ecole, il y enseigne depuis 1995, a été le vice-président chargé des relations internationales puis des affaires institutionnelles de l’Ecole entre 2004 à 2011, et doyen de la Faculté Informatique et Communication en 2011 et 2012. En parallèle à sa fonction de président du Conseil national de la recherche du Fonds national suisse qu’il a occupé de 2013 à 2016, il dirige le Laboratoire de Communications Audiovisuelles (LCAV) de l’EPFL depuis 1995.
Martin Vetterli a accompagné plus de 60 doctorants en Suisse et aux Etats-Unis pendant leur thèse et se fait un point d’honneur de suivre l’évolution de leur parcours au plus haut niveau, académique ou dans le monde entrepreneurial.
L’ingénieur est l’auteur d’une cinquantaine de brevets qui ont conduit à la création de plusieurs startups issues de son laboratoire, comme Dartfish ou Illusonic, ainsi qu’à des transferts de technologie par le biais de vente de brevets (Qualcomm). Il encourage activement les jeunes chercheurs à poursuivre ces efforts et commercialiser les résultats de leurs travaux.
Ali H. SayedAli H. Sayed est doyen de la Faculté des sciences et techniques de l’ingénieur (STI) de l'EPFL, en Suisse, où il dirige également le laboratoire de systèmes adaptatifs. Il a également été professeur émérite et président du département d'ingénierie électrique de l'UCLA. Il est reconnu comme un chercheur hautement cité et est membre de la US National Academy of Engineering. Il est également membre de l'Académie mondiale des sciences et a été président de l'IEEE Signal Processing Society en 2018 et 2019.
Le professeur Sayed est auteur et co-auteur de plus de 570 publications et de six monographies. Ses recherches portent sur plusieurs domaines, dont les théories d'adaptation et d'apprentissage, les sciences des données et des réseaux, l'inférence statistique et les systèmes multi-agents, entre autres.
Ses travaux ont été récompensés par plusieurs prix importants, notamment le prix Fourier de l'IEEE (2022), le prix de la société Norbert Wiener (2020) et le prix de l'éducation (2015) de la société de traitement des signaux de l'IEEE, le prix Papoulis (2014) de l'Association européenne de traitement des signaux, le Meritorious Service Award (2013) et le prix de la réalisation technique (2012) de la société de traitement des signaux de l'IEEE, le prix Terman (2005) de la société américaine de formation des ingénieurs, le prix de conférencier émérite (2005) de la société de traitement des signaux de l'IEEE, le prix Koweït (2003) et le prix Donald G. Fink (1996) de l'IEEE. Ses publications ont été récompensées par plusieurs prix du meilleur article de l'IEEE (2002, 2005, 2012, 2014) et de l'EURASIP (2015). Pour finir, Ali H. Sayed est aussi membre de l'IEEE, d'EURASIP et de l'American Association for the Advancement of Science (AAAS), l'éditeur de la revue Science.