Mécanique quantiqueLa mécanique quantique est la branche de la physique théorique qui a succédé à la théorie des quanta et à la mécanique ondulatoire pour étudier et décrire les phénomènes fondamentaux à l'œuvre dans les systèmes physiques, plus particulièrement à l'échelle atomique et subatomique. Elle fut développée dans les années 1920 par une dizaine de physiciens européens, pour résoudre des problèmes que la physique classique échouait à expliquer, comme le rayonnement du corps noir, l'effet photo-électrique, ou l'existence des raies spectrales.
Nombre quantique du moment angulaire totalEn mécanique quantique, le nombre quantique de moment angulaire total paramétrise le moment angulaire total d'une particule donnée, en combinant son moment angulaire orbital et son moment angulaire intrinsèque, c'est-à-dire son spin. En notant S le spin d'une particule et L son vecteur de moment angulaire orbital, le moment angulaire total J s'écrit : Le nombre quantique associé est le nombre quantique principal de moment angulaire total j.
Théorie des quantaLa théorie des quanta est le nom donné à une théorie physique qui tente de modéliser le comportement de l'énergie à très petite échelle à l'aide des quanta (pluriel du terme latin quantum), quantités discontinues. Connue en anglais sous le nom d' «ancienne théorie quantique» (old quantum theory), son introduction a bousculé plusieurs idées reçues en physique de l'époque, au début du . Elle a servi de pont entre la physique classique et la physique quantique, dont la pierre angulaire, la mécanique quantique, est née en 1925.
Constante de structure fineLa est la associée à l'interaction électromagnétique. Elle est sans dimension et son interprétation reste un défi pour la physique moderne. La constante est ainsi désignée pour des raisons historiques par référence à la structure fine. Le physicien allemand Arnold Sommerfeld (-) l'a proposée en . Son symbole conventionnel est . Son expression est : où : est la charge élémentaire, est la constante de Planck réduite, est la célérité de la lumière dans le vide, est la permittivité du vide.
Physique atomiqueLa physique atomique est le champ de la physique qui étudie les atomes en tant que systèmes isolés qui comprennent les électrons et le noyau atomique. Elle se concentre essentiellement sur l'arrangement des électrons autour du noyau et sur la façon dont celui-ci est modifié. Cette définition englobe tant les ions que les atomes électriquement neutres. Puisque « atomique » et « nucléaire » sont utilisés de façon synonyme dans le langage courant, la physique atomique est souvent confondue avec la physique nucléaire.
Série de BalmerEn physique atomique, la série de Balmer est la série de raies spectrales de l'atome d'hydrogène correspondant à une transition électronique d'un état quantique de nombre principal vers l'état de niveau . L'identification de la série et la formule empirique donnant les longueurs d'onde est due à Johann Balmer (en 1885) sur la base du spectre visible. La justification a posteriori provient de la physique quantique.
Configuration électroniqueredresse=1.6|vignette|Planche synthétisant la règle de Klechkowski (en haut à gauche) de remplissage des sous-couches électroniques ; en haut la géométrie des quatre types d'orbitales atomiques ; au centre la géométrie de quelques orbitales moléculaires ; en bas le nombre maximum d'électrons pouvant occuper les atomiques connues à l'état fondamental.
ZitterbewegungLe Zitterbewegung (qu'on peut traduire de l'allemand par « mouvement de tremblement ») est un phénomène physique de micro-oscillations d'un soliton, découvert par Gregory Breit en 1928 dans le cadre de la mécanique quantique. Examiné dans le cadre de la théorie de la relativité, il donne naissance au paradoxe de Klein. Il est censé expliquer le spin et le moment magnétique de l'électron. À une observable quantique dans la représentation de Schrödinger correspond une observable dans la représentation de Heisenberg.
Spectre d'émissionLe spectre d’émission d’une espèce chimique est l’intensité d’émission de ladite espèce à différentes longueurs d’onde quand elle retourne à des niveaux d’énergie inférieurs. Il est en général centré sur plusieurs pics. Comme le spectre d’absorption, il est caractéristique de l’espèce et peut être utilisé pour son identification. thumb|757px|center|Spectre d’émission du fer.thumb|757px|center|Spectre d’émission de l'hydrogène (série de Balmer dans le visible). Spectre électromagnétique | Raie spectrale Flu
Rapport gyromagnétiqueEn physique, le rapport gyromagnétique est le rapport entre le moment magnétique et le moment cinétique d'une particule. Son unité dans le Système international est le coulomb par kilogramme (C⋅kg). En pratique, on donne souvent , exprimé en mégahertz par tesla (MHz⋅T), essentiel en RMN. Tout système libre possédant un rapport gyromagnétique constant, (un atome d'hydrogène par exemple), placé dans un champ magnétique non aligné avec le moment magnétique du système, sera entraîné dans un mouvement de précession de Larmor à la fréquence telle que : C'est pourquoi les valeurs de sont plus souvent données que .