Léthique de la vertu est une expression utilisée en philosophie morale contemporaine, afin de la distinguer de deux autres courants majeurs de l'éthique normative : la morale déontologique, qui insiste sur le devoir moral propre à l'action, et le conséquentialisme, qui insiste sur les conséquences de l'action. L'éthique de la vertu insiste sur l'importance des traits caractéristiques d'une personne, et prête ainsi davantage attention à ce qu'on considère habituellement sous le nom de vertus. Différentes éthiques de la vertu existent selon la ou les vertus mises en avant : l'honnêteté, la sympathie, la prudence voire la phronesis grecque, ou encore la sagacité, la douceur, le courage. Ces vertus sont mises en avant parce qu'elles permettent la réalisation de soi, autrement dit de mener une vie bonne. Trois des concepts centraux de ce type de philosophie sont la vertu, la sagesse pratique et l'eudémonisme (penser qu'une vie bonne est une vie heureuse).
La philosophe Rosalind Hursthouse introduit ainsi la différence entre l'éthique de la vertu, l'éthique déontologique et le conséquentialisme : Imaginons qu'il soit évident que quelqu'un qui a besoin d'aide devrait être aidé. Un utilitariste soulignerait le fait que les conséquences d'une telle action maximiseraient le bien-être ; un déontologiste soulignerait le fait que, ce faisant, l'agent agira en accord avec une règle morale telle que ; et un tenant d'une éthique de la vertu dirait que le fait d'aider cette personne serait charitable ou bienveillant.
Il faut souligner que pour un tenant de l'éthique de la vertu, l'intention de l'agent est primordiale pour juger si l'action est bonne ou non, là où le conséquentialiste ne tiendra pas compte de l'intention mais seulement des conséquences de l'action.
Aristote, et dans une moindre mesure Platon sont les précurseurs de l'éthique de la vertu dans la philosophie occidentale. Certains éthiciens de la vertu se réclament également de racines encore plus lointaines dans la philosophie chinoise.
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La sincérité est l'expression fidèle des sentiments réels, par la vérité. La sincérité peut être vue comme une vertu philosophique ou comme un risque pratique. On parle d'authenticité lorsqu'il s'agit de sincérité dans l'expression de notre être profond, au-delà de tout discours. Le terme de sincérité dérive, selon la plupart des dictionnaires, du latin sincerus dans le sens de propre, pur. Sincerus a pu, à une certaine époque, signifier (dans le sens : absence de mélange), en raison de sa formation de sin- (notion d'unité) et crescere (croître, dérivé de Cérès, divinité romaine des moissons).
thumb|Pietà de Michel-Ange. La pitié est un sentiment qui rend sensible aux souffrances, au malheur d'autrui. La pitié peut également se présenter sous la forme d'un mépris apitoyé, voire dédaigneux et hautain. Selon le dictionnaire Larousse, le terme pitié est défini comme un , mais aussi comme une indulgence, voire une simple tolérance à l'égard des autres pour leurs actes.
L'honneur est un sentiment d'estime et de considération porté à un individu ayant une conduite digne, méritante, conforme à un certain nombre de normes d'un groupe ou d'une société. C'est un lien entre une personne et un groupe social qui lui donne son identité et lui confère le respect. L'honneur se gagne par des actes admirés par la collectivité. En ce sens, l'honneur est un attribut collectif, comme la vertu est un attribut individuel. Lorsque des institutions reconnaissent par un acte public l'importance pour elles d'une personne, cela s'appelle conférer des honneurs.
La psychologie positive est une discipline de la psychologie fondée officiellement en 1998 lors du congrès annuel de l'Association américaine de psychologie par son président de l'époque, Martin E. P. Seligman ( son discours publié en 1999 dans le journal de l'APA, The American Psychologist). Cependant, la psychologie positive a des racines plus anciennes. La psychologie positive ne doit pas être confondue avec la pensée positive, une pseudo-science basée sur l'autosuggestion, faisant l'objet de nombreux best-sellers vendus à des millions d'exemplaires à travers le monde depuis les années 1950.
thumb|L'éthique s'intéresse depuis toujours aux moyens de répartition des richesses. L'éthique est une discipline philosophique portant sur les jugements moraux et dont le concept est donc très proche de celui de la morale. On parle aussi de philosophie morale pour désigner cette discipline. C'est une réflexion fondamentale de tout peuple afin d'établir ses normes, ses limites et ses devoirs.
La psychologie sociale est la branche de la psychologie expérimentale qui étudie de façon empirique comment « les pensées, les émotions et les comportements des individus sont influencés par la présence réelle, imaginaire ou implicite d'autres personnes ». Dans cette définition, proposée initialement en 1954 par Gordon Allport, les termes « présence imaginaire ou implicite » indiquent que l'influence sociale indirecte est possible, même en l'absence physique d'autres individus, par l’intermédiaire de normes sociales perçues ou intériorisées.