Un méningiome est une tumeur cérébrale développée à partir de cellules des enveloppes du cerveau et de la moelle spinale appelées les méninges. Développées en dehors du système nerveux, les méningiomes sont des tumeurs bénignes dans environ 75-80 % des cas mais peuvent se présenter plus rarement sous des formes plus agressives qui ont plus tendance à récidiver ou qui peuvent menacer la vie du patient.
Les méningiomes représentent environ 35 % des tumeurs du système nerveux central et sont les tumeurs cérébrales les plus fréquentes de l'adulte de 2007 à 2011 aux États-Unis. L'incidence réelle des méningiomes est peut-être sous-estimée, car la fréquence de cette tumeur dans les grandes séries autopsiques atteindrait jusqu'à 3 %. Les méningiomes surviennent deux fois sur trois dans la deuxième moitié de la vie, avec un pic entre la sixième et la septième décennie. Ils surviennent plus fréquemment chez la femme que chez l'homme (sex-ratio : 2/1).
Parmi les facteurs environnementaux, on distingue deux grands types de facteurs de risque associés aux méningiomes : les facteurs hormonaux et les radiations ionisantes.
L’influence des hormones sexuelles (œstrogène, progestérone) (présentes notamment dans les traitements hormonaux de la ménopause) sur la croissance des méningiomes repose sur une augmentation de l’incidence chez les femmes et la présence de récepteurs aux estrogènes et à la progestérone dans près de 50 % des méningiomes. L’influence des anti-androgènes (cyprotérone acétate) a également été suggérée par des cas particuliers de régression après arrêt du traitement ainsi que des études de cohortes.
Les radiations ionisantes constituent le second facteur de risque connu de méningiome. Leur incidence est augmentée chez les patients ayant subi une irradiation cérébrale dans l’enfance, à haute dose (cancer) mais également à des doses plus faibles (irradiation pour les teignes du cuir chevelu). L’influence des radiographies dentaires répétées sur l’augmentation d’incidence des méningiomes reste sujet à controverse.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
Explore les preuves expérimentales soutenant l'immunoédition des tumeurs et l'utilisation de l'immunothérapie pour améliorer les réponses immunitaires antitumorales.
Couvre les techniques modernes de radiothérapie, optimisant la distribution de la dose pour un contrôle tumoral efficace tout en minimisant les complications tissulaires normales.
Couvre la reconnaissance tumorale de précision, les défis dans la thérapie cellulaire T, l'impact de la vaccination, les antécédents, les types et les exemples de vaccins, la réponse immunitaire et les types de vaccins COVID-19.
Le neurinome du nerf vestibulocochléaire ( paire crânienne) est une tumeur bénigne dont les signes cliniques sont variables et trompeurs : surdité de perception unilatérale, acouphènes, vertiges, paralysie faciale Il constitue un peu moins de 10 % des tumeurs intracrâniennes. L'incidence tend à croître mais probablement du fait d'un meilleur dépistage. L'âge moyen de la découverte est de 60 ans. L'usage intensif du téléphone portable a été suspecté un temps de favoriser la survenue d'un neurinome.
La stéréotaxie est une technique utilisée en neurochirurgie pour atteindre des zones du cerveau de manière précise. Elle permet de définir la position d'une structure grâce à un système de coordonnées 3D dans l'espace et de l'atteindre pour procéder à un traitement, une biopsie La méthode assure une meilleure précision tout en étant moins invasive qu'une intervention classique : elle ne cible que les cellules malades ou toxiques. On définit au préalable un espace de référence.
thumb|Tumeur bénigne de la peau d'un chien Une tumeur bénigne est une tumeur sans gravité, c'est-à-dire ne pouvant donner lieu à des métastases et n'étant pas mortelle, par exemple une verrue. Néanmoins une telle tumeur peut évoluer vers une tumeur maligne, qui peut, elle, être fatale si elle n'est pas traitée. Une tumeur bénigne peut cependant être mortelle dans les cas où son environnement ne laisse pas suffisamment de place à son développement. Exemple : une tumeur bénigne au cerveau.
PURPOSE The PNOC001 phase II single-arm trial sought to estimate progression-free survival (PFS) associated with everolimus therapy for progressive/recurrent pediatric low-grade glioma (pLGG) on the basis of phosphatidylinositol 3-kinase (PI3K)/AKT/mammali ...
Perioptic meningiomas, defined as those that are less than 3 mm from the optic apparatus, are challenging to treat with stereotactic radiosurgery (SRS). Tumor control must be weighed against the risk of radiation-induced optic neuropathy (RION), as both tu ...
ObjectiveProton beam therapy is considered, by some authors, as having the advantage of delivering dose distributions more conformal to target compared with stereotactic radiosurgery (SRS). Here, we performed a systematic review and meta-analysis of proton ...