Hippias mineurL’Hippias mineur (ou Sur le mensonge) est un dialogue de Platon. Il appartient à la série dite des « Premiers Dialogues », composés à l’époque où l’auteur était encore jeune. La date de la rédaction exacte reste cependant incertaine. Ce dialogue traite de la tromperie. Malgré les réserves de certains universitaires sur la qualité du dialogue, son authenticité ne prête à aucun doute : elle est attestée par Aristote, Cicéron et par Alexandre d'Aphrodise. Il n'existe pas de datation, ni de l'écriture du dialogue, ni de la date de ce dernier.
PhilèbeLe Philèbe ou Sur le Plaisir — en grec ancien Φίληβος, ἢ περὶ ἡδονῆς, est un dialogue de Platon du genre éthique, considéré comme l’avant-dernier qui nous soit parvenu, avant Les Lois. Ce dialogue utilise nombre d'éléments parmi les dialogues de la vieillesse de Platon : la réflexion sur L'Un et le Multiple du Parménide, une forme, plus simple et inversée, de division en éléments primordiaux , un style explicatif et descriptif de l’homme similaire à celui du Timée concernant l’homme et l’univers, style et propos qui annoncent fortement à l’avance ceux des Passions de l’âme de Descartes.
Ion (Platon)L’Ion est un dialogue de Platon, traitant du genre critique. Il appartient au groupe des dialogues socratiques, que l'on considère habituellement comme des compositions de jeunesse. Certains détails du texte, entre autres la mention de trois généraux étrangers recrutés par Athènes, portent à croire que le dialogue se déroule vers La date de composition doit être fixée dans les trois ou quatre années qui précèdent. L'Ion s'interroge sur la poésie et sur la nature de la source où les poètes puisent leur talent.
MélétosMélétos (en grec ancien / Mélêtos) est un auteur et poète tragique grec du , connu comme l'un des principaux accusateurs de Socrate, celui qui a déposé officiellement la plainte. Fils de Mélétos, athénien originaire du dème de Pithos, Mélétos accuse Socrate en avril -399, avec deux de ses amis (l'orateur Lycon et le tanneur devenu politicien Anytos) des trois crimes suivants : Ne pas croire aux dieux de la cité Corrompre la jeunesse Introduire « des divinités nouvelles » : Socrate croyait en un démon personnel, une voix ou un signe qui le prévenait.