Camp de DrancyLe camp d'internement de Drancy ou camp de Drancy est la plaque tournante de la politique de déportation antisémite en France d' à . Situé au nord-est de Paris, dans la ville de Drancy (alors dans le département de la Seine, aujourd'hui en Seine-Saint-Denis), ce camp est pendant trois ans le principal lieu d'internement avant déportation depuis la gare du Bourget (1942-1943) puis la gare de Bobigny (1943-1944) vers les camps d'extermination nazis, principalement Auschwitz.
Camp de concentration de FlossenbürgLe camp de concentration de Flossenbürg Konzentrationslager Flossenbürg est un camp de concentration nazi créé en 1938 près du village de Flossenbürg, en Bavière. Quatre-vingt-seize mille prisonniers y transitent, dont trente mille trouvent la mort. Début mai 1938, une centaine de détenus du camp de Dachau est acheminée à Flossenbürg pour commencer l’édification d'un camp de concentration sur un emplacement choisi par les autorités de la SS pour les gisements de granit se trouvant à proximité.
Camp de MajdanekMajdanek ou Maïdanek, officiellement le Lublin pendant la Seconde Guerre mondiale, est à la fois un centre d'extermination nazi, un camp de prisonniers de guerre (soviétiques et polonais) et un camp de concentration nazi se trouvant à au sud du centre de la ville polonaise de Lublin. C'est le siège du quartier général de l’Aktion Reinhard sous la direction d'Odilo Globocnik. Il fonctionna de 1941 à 1944 lors de la Shoah en Pologne.
Marches de la mortOn appelle marches de la mort des convois de prisonniers où les gardiens font avancer les prisonniers au mépris de la vie de ces derniers, voire en vue de leur extermination. Les marches de la mort les plus célèbres eurent lieu pendant le génocide arménien et durant la Shoah à la fin du volet européen de la Seconde Guerre mondiale. Pendant le génocide arménien, les victimes déportées ont subi des marches de la mort jusqu'aux camps de Ras al-Aïn et aux camps de Deir ez-Zor.
Territoires polonais annexés par le Troisième ReichAprès l'invasion de la Pologne au début de la Seconde Guerre mondiale, près d'un quart du territoire de la Deuxième République de Pologne est annexé par le Troisième Reich et gouverné directement par l'administration civile allemande. Le reste de la Pologne occupée prend le nom de Gouvernement général. Cette annexion s'inscrit dans la quatrième partition de la Pologne, divisée entre l'Allemagne nazie et l'Union soviétique, comme le prévoyait le pacte germano-soviétique depuis des mois.
Solution finalevignette|Lettre de suivi de Reinhard Heydrich au diplomate allemand Martin Luther demandant une assistance administrative dans la mise en œuvre de la solution finale, 26 février 1942. La Solution finale à la question juive (en Die Endlösung der Judenfrage) est un euphémisme du Troisième Reich pour le projet d'extermination des Juifs d'Europe pendant la Seconde Guerre mondiale, appelé ultérieurement « Shoah » par les historiens et survivants.