Une économie d'échelle correspond à la baisse du coût unitaire d'un produit qu'obtient une entreprise en accroissant la quantité de sa production. On parlera ainsi d'économie d'échelle si chaque bien produit coûte moins cher à produire lorsque les quantités produites (économies d'échelle par rapport au coût de production) ou vendues (économies d'échelle par rapport au coût de revient) augmentent. Quoique proche, c'est une notion distincte des rendements d'échelle : les économies d'échelle mettent ici en relation le coût de production unitaire en fonction des quantités produites tandis que les rendements d'échelle mettent en relation les quantités produites en fonction du volume de facteurs mis en œuvre. Un rendement d'échelle croissant correspond ainsi à une économie d'échelle en ce qui concerne le coût de production. Les économies d'échelle sont un enjeu important pour les entreprises, en ceci qu'elles leur permettent d'accroître les gains des apporteurs de capitaux. En effet, si l'entreprise ne modifie pas son prix ceteris paribus (toutes choses égales par ailleurs [des coûts]), elle accroît sa marge bénéficiaire. Si elle baisse son prix, elle verra la demande pour ses produits augmenter, à proportion de l'élasticité-prix de la demande. Les entreprises cherchent ainsi activement à obtenir des économies d'échelle. Les économies d'échelle sont directement liées à la nature de l'activité comme le marketing, car les économies se font à partir de calculs de coûts fixes et du montant des ventes. C'est pour cette raison qu'il est de la coresponsabilité du service marketing de stimuler des offres caractérisées par l'aptitude à générer des économies d'échelle. Les services qui font office de gestion de la qualité sont aussi coresponsables au sein de l'organisation des économies d'échelle mais par l'amélioration du capital immatériel. Le marketing est souvent initiateur des nouvelles offres. C'est donc sous sa coresponsabilité que naît le coût de production et donc les économies d'échelle.

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