right|thumb|200px|Cette œuvre artistique est intitulée Résolution 194 en référence à la résolution 194 de l'Assemblée générale des Nations unies appelant au droit au retour des réfugiés palestiniens. De nombreux Palestiniens ayant conservé les clés de leurs habitations plusieurs années après les avoir quittées, la clé est devenue un symbole de ce droit au retour.
Le droit au retour des réfugiés palestiniens est un principe adopté dans la résolution 194 de l'Assemblée générale des Nations unies et une position politique, concernant les réfugiés palestiniens (estimés à ) à la suite de l'Exode palestinien de 1948 qui se produisit pendant la guerre israélo-arabe de 1948, ainsi que de leurs descendants (estimés à en 2017) dans les territoires palestiniens et les pays voisins (Jordanie, Liban et Syrie).
Au fil des années, le droit au retour est devenu une des revendications fondamentales des Palestiniens au cœur du conflit israélo-palestinien. C'est aussi une des plus controversées et problématiques. Leurs descendants revendiquent « des liens intimes et durables » avec la région. Dans les négociations actuelles, les Palestiniens revendiquent un retour sur les territoires aujourd'hui en Israël et à l'effet de l'instauration d'un futur État palestinien.
Les autorités et l'opinion publique israélienes sont opposées à l'afflux des réfugiés palestiniens en Israël par crainte d'un déséquilibre démographique, notamment dans le contexte du conflit israélo-palestinien. Le Premier ministre israélien Ehud Olmert a affirmé en 2007 que l'État hébreu n'accepterait pas le retour de réfugiés palestiniens, qui est pourtant une des conditions de l'initiative de paix arabe avec Israël.
Après le cessez-le-feu du , des négociations sont organisées avec les États arabes voisins, les États-Unis, la Grande-Bretagne et les Nations unies, concernant le rapatriement des réfugiés palestiniens dans les frontières d'Israël d'après-guerre. Les dirigeants israéliens à la tête du Mapai s'opposent au rapatriement, soutenus par l'opinion publique mais pas par le parti Mapam, ce qui mène le gouvernement à adopter des concessions.
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Le nationalisme palestinien est une idéologie nationaliste qui appelle à la formation et l'indépendance d'un État palestinien. Le nationalisme palestinien naît à la fin du quand la Palestine est sous contrôle ottoman. Il s'intègre au mouvement d'émancipation nationaliste pan-arabe. Après la Première Guerre mondiale, il demande le rattachement de la Palestine mandataire au Royaume de Syrie dans le contexte de la création d'une Grande Syrie.
vignette|Theodor Herzl se penchant sur le balcon de l'hôtel des Trois Rois à Bâle, en Suisse, peut-être lors de la sixième conférence sioniste. L’État juif est le terme utilisé par l'ONU dans sa résolution du 29 novembre 1947 pour désigner un des deux États à créer en Palestine, terme repris par l’État d’Israël pour se qualifier dans sa déclaration d’indépendance, l'autre étant l'État arabe.
Les accords d'Oslo sont le résultat d'un ensemble de discussions menées en secret, en parallèle de celles publiques consécutives à la conférence de Madrid de 1991, entre des négociateurs israéliens et palestiniens à Oslo en Norvège, pour poser les premiers jalons d'une résolution du conflit israélo-palestinien. La Déclaration de principes, signée à Washington le en présence de Yitzhak Rabin, Premier ministre israélien, de Yasser Arafat, président du comité exécutif de l'OLP et de Bill Clinton, président des États-Unis, instaure un mode de négociations pour régler le problème et pose une base pour une autonomie palestinienne temporaire de pour progresser vers la paix.