Le nationalisme palestinien est une idéologie nationaliste qui appelle à la formation et l'indépendance d'un État palestinien.
Le nationalisme palestinien naît à la fin du quand la Palestine est sous contrôle ottoman. Il s'intègre au mouvement d'émancipation nationaliste pan-arabe. Après la Première Guerre mondiale, il demande le rattachement de la Palestine mandataire au Royaume de Syrie dans le contexte de la création d'une Grande Syrie. Mais après la conquête du royaume par les Français et l'échec des aspirations du Roi Fayçal, il se cristallise autour de l'indépendance de la Palestine passée entretemps sous contrôle britannique et également objet des revendications du mouvement sioniste.
Dès 1920, Mohammed Amin al-Husseini, devient l'un des principaux leaders du nationalisme palestinien avec pour but la création d'un État arabe palestinien indépendant. Il s'oppose activement au sionisme et est considéré comme l'instigateur de 1921 à 1937 de certaines des émeutes violentes en réaction au projet de l’établissement d'un « Foyer juif » en Palestine dont le massacre d'Hébron en 1929. Des émeutes arabes se propagent contre plusieurs agglomérations juives, les plus meurtrières éclatent à Jérusalem en 1920 et à Jaffa en 1921 ce qui amène à limiter les dispositions de la déclaration Balfour sur l'immigration juive, afin d'apaiser la population arabe. Elles sont ensuite suspendues par Herbert Samuel, le Haut-Commissaire britannique en Palestine qui décrète l’état d'urgence, et nomme Mohammed Amin al-Husseini Grand mufti de Jérusalem.
Entre 1936 et 1939, la population arabe palestinienne entre en rébellion contre les autorités britanniques et en conflit avec la communauté juive lors de la Grande Révolte arabe de Palestine qui se solde par plus de côté arabe mais la promesse d'une indépendance dans les et la restriction de l'immigration juive. C'est au tour des Juifs d'entrer en rébellion. Le conflit entre les deux nationalismes s'accentue.
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right|thumb|200px|Cette œuvre artistique est intitulée Résolution 194 en référence à la résolution 194 de l'Assemblée générale des Nations unies appelant au droit au retour des réfugiés palestiniens. De nombreux Palestiniens ayant conservé les clés de leurs habitations plusieurs années après les avoir quittées, la clé est devenue un symbole de ce droit au retour.
vignette|350x350px|Manifestation antisioniste à Dar es Salam (Tanzanie) en 2009. L'antisionisme (ou anti-sionisme) désigne l'opposition au sionisme, le mouvement national du peuple juif en Terre d'Israël. Le terme est utilisé dans différents contextes et pour décrire différentes positions politiques caractérisées par de l'hostilité qui peut être : à l'État d'Israël, à sa création, à son caractère juif, à son territoire, à l'autodétermination du peuple juif, à une perception du mouvement sioniste ou à d'autres sujets comme le statut des territoires palestiniens.
Le massacre de la route côtière est un massacre planifié par Abou Jihad et perpétré, le , par treize terroristes pro-palestiniens composant un commando-suicide de fedayin du groupe Fatah de l'OLP, sur la route côtière reliant Haïfa à Tel Aviv en Israël, durant lequel 38 civils dont 13 enfants sont tués et 71 personnes sont blessées, principalement dans un bus. Neuf des onze auteurs assaillants arabes meurent durant l'attaque. Trois jours plus tard, Israël lance en représailles l'Opération Litani visant l'OLP dans le sud du Liban.