Culte de la Raisonvignette|Fête de la Raison à Notre-Dame en 1793. Une montagne est édifiée dans le chœur ; une actrice personnifie la Liberté ; la Convention vient assister à la cérémonie.Eau-forte, 1793, Paris, BnF, département des estampes. Le culte de la Raison des hébertistes athées (automne 1793 – printemps 1794) consiste, en France, en un ensemble d'événements et de fêtes civiques. vignette|La cathédrale Notre-Dame de Strasbourg transformée en temple de la Raison, représentée en 1794.
Convention thermidorienneLa Convention thermidorienne ou Réaction thermidorienne est le nom donné à la troisième période de l’histoire de la Convention nationale allant du au . Succédant à la Convention montagnarde menée par Robespierre, la Réaction thermidorienne marque la fin du gouvernement révolutionnaire, et le retour au pouvoir d'une république bourgeoise, libérale et modérée, qui débouchera sur le Directoire.
Athéismevignette|Symbole de l'athéisme. Au sens large, l'athéisme est défini comme l'absence ou le refus de toute croyance en quelque divinité que ce soit. Le terme s'oppose donc au théisme, toutefois cette définition ainsi posée ne permet pas de le distinguer clairement de l'agnosticisme, de l'antithéisme et de l'apathéisme avec lesquels il peut être confondu. Ainsi, l'athéisme se définit comme la considération qu'il n'existe aucune notion de divinité plausible, prouvable et donc réelle, ceci tant pour un dieu unique que pour un ensemble de divinités intégrées dans un même mythe.
Convention nationaleLa Convention nationale est une assemblée constituante élue en septembre 1792, au cours de la Révolution française, à la suite de la chute de Louis XVI le 10 août 1792 et de l'échec de la monarchie constitutionnelle. Cette assemblée, qui succède à l'Assemblée législative, est élue pour la première fois en France au suffrage universel masculin, et est destinée à élaborer une nouvelle constitution. Elle reste en place du , date de la proclamation de la République, au , date de la promulgation de la constitution de l'an III, qui met en place le régime du Directoire.
Terreur (Révolution française)La Terreur est le terme communément employé pour désigner une période de la Révolution française entre et . Elle est caractérisée par la mise en place d'un gouvernement révolutionnaire centré sur le Comité de salut public et le Comité de sûreté générale. Ce gouvernement issu de la Convention nationale et la suspension temporaire de la Constitution de l'an I et donc de la légalité républicaine, se donne pour but de faire face aux multiples troubles que connaît alors la France : révolte fédéraliste, insurrection vendéenne, guerre extérieure menée par les puissances monarchistes d'Europe.
Comité de salut publicLe Comité de salut public est un des organes parlementaires de gouvernement mis en place par la Convention pour faire face aux dangers qui menacent la République française au printemps 1793 (invasion et guerre civile) pendant la période de la Terreur. Il se partage des attributions avec le Comité de sûreté générale, et entretient avec lui des relations souvent distendues et conflictuelles.
Club des jacobinsvignette|Une séance au Club des jacobins en 1791 dans la bibliothèque des Dominicains. Alexandre de Lameth préside, tandis que Mirabeau prononce un discours.|357x357px La société des Amis de la Constitution, plus connue ensuite sous le nom de Club des jacobins, est le plus célèbre des clubs révolutionnaires de la Révolution française. « C’est ici que s’est préparée la Révolution, dit Georges Couthon en 1793, c’est ici qu’elle s’est faite, c’est ici que se sont préparés tous les grands événements ».
Déchristianisation (Révolution française)La déchristianisation est un mouvement qui démarre à la chute de la Royauté et connait son apogée pendant les premiers mois de l'an II au cours de la Révolution française. Elle recouvre un certain nombre d'actions dirigées contre la religion catholique et menées par les révolutionnaires les plus radicaux. Elle n'est pas organisée par les instances centrales que sont le Comité de salut public ou la Convention, qui se montrent ou hostiles ou circonspects face à ce qu'ils considèrent comme des désordres ou des excès.
Maximilien de RobespierreMaximilien de Robespierre, ou Maximilien Robespierre, est un avocat et homme politique français né le à Arras (Artois, aujourd'hui Pas-de-Calais) et mort guillotiné le à Paris, place de la Révolution (actuelle place de la Concorde). Il est l'une des principales figures de la Révolution française et demeure l'un des personnages les plus controversés de cette période. Maximilien de Robespierre est l'aîné d'une fratrie de cinq enfants. Il perd sa mère à l'âge de six ans.
Constitution civile du clergéLa Constitution civile du clergé est un décret adopté le au début de la Révolution française (1789-1799) par l'Assemblée nationale constituante, concernant l'organisation de l'Église de France, notamment en raison de la nationalisation des biens de l'Église en novembre 1789. Sanctionnée contre son gré par Louis XVI le , elle réorganise unilatéralement le clergé séculier français, instituant une nouvelle Église, l'Église constitutionnelle.