Céligny () est une commune suisse du canton de Genève. La commune de Céligny est une partie exclavée du canton de Genève, se situant au nord de celui-ci, au bord du Léman, à l'intérieur du canton de Vaud. À un peu plus de dix-huit kilomètres de Genève, sur la rive droite du lac, la commune de Céligny est formée de deux parties exclavées du canton de Genève, dont le point culminant est à . La plus grande de ces parties exclavées, qui contient le village de Céligny, est limitrophe d'une parcelle du Léman au large de Céligny, laquelle appartient au domaine public cantonal genevois et a une frontière commune avec la France au milieu du lac, et de ce fait n'est à proprement parler pas une enclave du canton de Vaud. En revanche la plus petite de ces exclaves, sans accès au lac et qui contient les hameaux de Petite et Grande Coudre, est réellement une enclave du canton de Genève dans le canton de Vaud. Le territoire de Céligny s'étend sur . Lors du relevé de , les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient de sa superficie, les surfaces agricoles , les surfaces boisées et les surfaces improductives . Céligny est limitrophe des communes vaudoises de Crans, Founex, Bogis-Bossey, Crassier, Chavannes-de-Bogis et Arnex-sur-Nyon. Le nom de la commune, qui se prononce , est formé d'un nom de personne latin suivi du suffixe toponymique celtique -akos/-acum. Il signfie « domaine (du clan de) de Selinius ou Silenius ». Sa première occurrence écrite date de 1163, sous la forme de Siliniaco. gauche|vignette|La bâtiment communal. Des objets de l'âge du Bronze ont été trouvés dans le lac Léman et des tombes à l'ouest du village. Des fouilles entreprises entre de 1991 à 1994 ont révélé l'existence d'une villa romaine. Des tombes remontant à l'époque burgonde ont été trouvées en contrebas de cette villa. La commune de Céligny est genevoise depuis fort longtemps. En effet, ce sont les villageois eux-mêmes qui en 1536, prêtent serment de fidélité à la Seigneurie de Genève, qui succède au Prince-Évêque de Genève.