En mathématiques, un ordre au sens de la théorie des anneaux est un sous-anneau O d'un anneau A tel que
l'anneau A est une algèbre de dimension finie sur le corps Q des nombres rationnels,
O engendre A sur Q, si bien que QO = A et
O est un Z- dans A (c'est-à-dire un Z-sous-module de type fini sans torsion).
Les deux dernières conditions signifient qu'additivement, O est un groupe abélien libre engendré par une base du Q-espace vectoriel A.
Plus généralement, si A est une algèbre sur un corps K et R un anneau inclus dans K, un R-ordre de A est un sous-anneau de A qui est un R-réseau plein (c'est-à-dire qui vérifie les conditions 2 et 3 avec Z et Q remplacés respectivement par R et K).
Voici quelques exemples de R-ordres d'une algèbre A :
M(R), si A est l'anneau de matrices M(K) ;
la fermeture intégrale de R dans A, si A est une extension finie séparable de K ;
R[a], si A est l'algèbre K[a], pour un élément a de A entier sur R ;
l'algèbre de groupe R[G], si A est l'algèbre K[G] d'un groupe fini G.
Lorsque l'algèbre A n'est pas commutative, la notion d'ordre reste importante mais les phénomènes sont différents. Par exemple, quaternions de Hurwitz, qui est un ordre maximal dans l'algèbre Q[H] des quaternions à coordonnées rationnelles, contient strictement l'anneau Z[H] des quaternions à coordonnées entières. Il existe en général des ordres maximaux mais pas un ordre maximum.
Une propriété fondamentale est que tout élément d'un R-ordre est entier sur R. Lorsque la fermeture intégrale S de R dans A est un R-ordre, il en résulte que S est le R-ordre maximum de A. Mais ce n'est pas toujours le cas : S peut ne pas être un anneau, et même s'il en est un (ce qui est le cas si A est commutative) il peut ne pas être un R-réseau.
L'exemple-prototype, issu de la théorie algébrique des nombres avec Dedekind, est celui où A est un corps de nombres K et O est l'anneau O de ses entiers. Cet ordre est maximum mais contient des sous-ordres si K contient strictement Q.
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En mathématiques, l'interaction entre le groupe de Galois G d'une extension galoisienne de corps de nombres L/K (ou de corps de nombres p-adiques, ou de corps de fonctions), et la manière dont les idéaux premiers de l'anneau O des entiers se décomposent sous forme de produits d'idéaux premiers de O, est à la base de nombreux développements fructueux en théorie algébrique des nombres. Le cas d'une extension non nécessairement galoisienne est traitée dans l'article « Décomposition des idéaux premiers ».
En mathématiques, un corps de nombres algébriques (ou simplement corps de nombres) est une extension finie K du corps Q des nombres rationnels. En particulier, c'est une extension algébrique : tous les éléments de K sont des nombres algébriques, dont le degré divise le degré de l'extension. C'est aussi une extension séparable car Q est de caractéristique nulle donc parfait. Tout sous-corps de C engendré par un nombre fini de nombres algébriques est un corps de nombres.
En mathématiques, une courbe elliptique est à multiplication complexe si l'anneau de ses endomorphismes est plus grand que celui des entiers (il existe une théorie plus générale de la multiplication complexe pour les variétés abéliennes de dimension supérieure). Cette notion est liée au douzième problème de Hilbert. Un exemple de courbe elliptique avec multiplication complexe est C/Z[i]θ où Z[i] est l'anneau des entiers de Gauss, et θ est n'importe quel nombre complexe différent de zéro.
Inversion in Galois Fields is a famous primitive permutation for designing cryptographic algorithms e.g. for Rijndael because it has suitable differential and linear properties. Inputs and outputs are usually transformed by addition (e.g. XOR) to key bits. ...
This work concerns the study of Euclidean minima of maximal orders in central simple algebras. In the first part, we define the concept of ideal lattice in the non-commutative case. Let A be a semi-simple algebra over Q. An ideal lattice over A is a triple ...