Concept

Gréement bermudien

Résumé
Le gréement bermudien est un type de gréement de voilier développé aux Bermudes au et dont la caractéristique notoire consiste en une grand-voile triangulaire comme unique voile d’arrière et dont le point culminant est le point de drisse au sommet du guindant. L’appellation gréement Marconi apparut comme synonyme à bermudien, bien qu’elle ne désigne que la manière de soutenir un mât à l’aide d’une série de haubans fixés autour de celui-ci. Elle fait référence à Guglielmo Marconi, qui contribua au développement de la télégraphie sans fil, car le type d'étayage du gréement bermudien rappelle les antennes radio soutenues verticalement par cette même série de câbles. thumb|Un trois-mâts marconi de la Royal Navy vers 1831. Le gréement bermudien arbore une grand-voile triangulaire, dont le point le plus haut est attaché en tête de mât et le guindant est endraillé au mât sur toute sa longueur. Développé d’abord pour les petits bateaux bermudiens, le système fut ensuite adapté au sloop bermudien pour la haute mer. Son maniement aisé lui a permis de remplacer le gréement aurique alors prédominant. Les premières unités arboraient des mâts à la quête prononcée, de longs beauprés et des bômes pouvant dépasser le tableau arrière, supportant une importante surface toilée. Bien que le gréement bermudien n’inclue pas forcément une bôme, un tel espar est présent sur la plupart des bateaux de ce type. La bordure de la grand-voile peut y être enraillée, ou non. Un voilier bermudien est appelé sloop s’il porte une seule voile d’avant (hormis un spinnaker aux allures portantes), cotre s’il en porte deux. Le gréement bermudien s’est développé aux Bermudes au cours des , où la capacité à remonter le vent était primordiale pour naviguer d’une île à l’autre par les vents d’ouest dominants. Lorsque l’archipel se tourna vers une économie principalement maritime, à la dissolution de la en 1684, le gréement fut adapté aux croiseurs océaniens, les . La grand-voile triangulaire serait dérivée de la voile latine, que l’Espagne aurait introduit aux Pays-Bas lorsqu’elle occupait ce pays.
À propos de ce résultat
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.