Concept

Mutilations génitales féminines

Résumé
thumb|upright=1.5|alt=Photographie d'une jeune femme nue, apparemment inconsciente, allongée sur le dos sur un homme dans la jungle. Deux femmes lui touchent l'aine sous le regard d'un groupe de femmes portant des bpagnes|Excision d'une jeune femme dans l'Oubangui-Chari au début du . Les mutilations génitales féminines (MGF), ou excision (MGF/E), désignent l'ablation totale ou partielle des organes génitaux féminins externes. Généralement réalisée par un exciseur traditionnel avec un couteau ou une lame de rasoir avec ou sans anesthésie, la pratique est concentrée dans 27 pays africains, au Yémen et au Kurdistan irakien ainsi que dans une moindre mesure en Asie et dans les populations immigrées dans les pays occidentaux. Selon un rapport de 2013 de l'Unicef, environ de femmes et de filles vivent avec une MGF dans le monde. Les procédures varient selon les régions et les groupes ethniques. Elles peuvent aller d'un frottage ou ablation totale ou partielle du prépuce du clitoris, à l'ablation partielle ou totale du clitoris et des lèvres (excision) voire à la suture des lèvres pour fermer la vulve (infibulation). Les MGF n'ont aucun bénéfice connu pour la santé et parmi les complications les plus courantes figurent des hémorragies lors de l'opération, des infections urinaires, des règles douloureuses, des douleurs chroniques, une diminution du plaisir sexuel et des problèmes durant l'accouchement. L'origine des MGF est inconnue mais elles sont profondément ancrées dans les traditions de nombreux groupes où elles sont associées à la pureté, à la chasteté et constituent un rite de passage à l'âge adulte. Les opérations sont habituellement organisées par les femmes tant pour des raisons d'honneur et de fierté que par obligation sociale. Les MGF sont interdites ou restreintes dans la plupart des pays où elles sont pratiquées mais les législations sont souvent peu appliquées. Depuis les années 1970, des actions internationales ont été menées pour mettre un terme à ces pratiques et elles sont considérées comme des violations des droits humains par les Nations unies.
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