Résumé
La vitesse aréolaire est une grandeur qui exprime la limite du rapport de l'accroissement infinitésimal d'une aire balayée par le rayon vecteur d'un mobile sur un accroissement infinitésimal de temps. C'est la dérivée première par rapport au temps de l'aire balayée par le rayon vecteur d'un mobile. C'est le rapport de cette aire au temps employé. Elle se définit par : où A étant l'aire du secteur balayé par le rayon vecteur ρ, θ étant l'angle parcouru, étant la vitesse angulaire. La vitesse aréolaire est couramment notée , symbole correspondant à la lettre latine A avec un point suscrit. Explication A est la notation de la surface ou aire. Le point suscrit est utilisé pour exprimer que est la dérivée première de A par rapport au temps. La dimension de la vitesse aréolaire est : Explication Le mètre carré par seconde, unité dérivée du Système international (SI), est son unité. La vitesse aréolaire moyenne s'exprime par : La vitesse aréolaire instantanée s'exprime par : La vitesse aréolaire constante s'exprime par : où C est la constante des aires : droite Considérons une trajectoire plane. Au temps t = 0, le mobile est en M. Au temps t, le mobile est en M. On appelle A l'aire balayée par le rayon vecteur du temps t au temps t. Au bout du temps dt, le rayon vecteur aura balayé le secteur OMM = d A. Les coordonnées du point M sont, en coordonnées cartésiennes, x et y ou bien, en coordonnées polaires, ρ (pour le rayon) et θ (pour l'angle). Celles de M' sont, en coordonnées cartésiennes, x + dx et y + dy, ou bien, en coordonnées polaires, ρ + dρ et θ + dθ. On évalue l'aire du secteur OMM', qui se confond avec l'aire du triangle OMM'. c'est-à-dire : On peut négliger l'infiniment petit dρ devant la quantité finie ρ, et confondre le sinus avec l'angle infiniment petit dθ, car a pour limite 1. On obtient donc l'aire du triangle infinitésimal OMM' : Et donc la vitesse aréolaire en coordonnées polaires : L'aire du triangle infinitésimal OMM' est donnée par le déterminant : D'où on tire la vitesse aréolaire en coordonnées cartésiennes : Par définition, le moment cinétique est donné, pour un mobile de masse m, par : avec la position du mobile, et est la vitesse du mobile en mouvement.
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Concepts associés (3)
Mécanique newtonienne
La mécanique newtonienne est une branche de la physique. Depuis les travaux d'Albert Einstein, elle est souvent qualifiée de mécanique classique. La mécanique classique ou mécanique newtonienne est une théorie physique qui décrit le mouvement des objets macroscopiques lorsque leur vitesse est faible par rapport à celle de la lumière. Avant de devenir une science à part entière, la mécanique a longtemps été une section des mathématiques. De nombreux mathématiciens y ont apporté une contribution souvent décisive, parmi eux des grands noms tels qu'Euler, Cauchy, Lagrange.
Vecteur vitesse
Le vecteur vitesse, nommé parfois vélocité, est une notion de physique qui à la différence de la vitesse comprend un déplacement vers un point. Par exemple, une voiture a une vitesse de 60 km/h mais a une vélocité de 60 km/h vers le nord, le nord étant un point de référence ou de destination pour la voiture. Le terme vélocité est tiré des mots latins velocitas et velox signifiant respectivement rapidité, vitesse, et rapide, prompt, véloce, mots ayant eux-mêmes une origine obscure, mais supposé étant lié à la racine proto-indo-européenne wegh- signifiant "aller, bouger," et "transport dans un véhicule".
Moment cinétique
En mécanique classique, le moment cinétique (ou moment angulaire par anglicisme) d'un point matériel M par rapport à un point O est le moment de la quantité de mouvement par rapport au point O, c'est-à-dire le produit vectoriel : Le moment cinétique d'un système matériel est la somme des moments cinétiques (par rapport au même point O) des points matériels constituant le système : Cette grandeur, considérée dans un référentiel galiléen, dépend du choix de l'origine O, par suite, il n'est pas possible de com