Résumé
Un bioaérosol est un aérosol qui est ou qui provient d'un organisme vivant. Au sens large, et dans de nombreuses publications, les toxines d'origine biologique, les bactéries, les virus, les spores de moisissures, les cellules animales et végétales ainsi que les fragments et les déchets cellulaires en suspension dans l'air sont classés parmi les bioaérosols. Les bioaérosols sont des « molécules organiques biogéniques » ou des « microorganismes aéroportés » omniprésents dans notre environnement. Dans le domaine des microorganismes, l’American Conference of Governmental Industrial Hygienists (ACGIH) définit les bioaérosols comme (ex. : toxines, microorganismes morts ou fragments de microorganismes) (voir bibliographie ACGIH, 1999). La majorité des bioaérosols sont de dimensions qui les rendent « inhalables », car de l’ordre de 0,02 à 0,25 micromètre (μm) pour les virus, de 0,3 à 15 μm pour les bactéries et de 1 à 50 μm pour la majorité des moisissures et des levures. Les odeurs marines et forestières, les parfums de fleurs sont dus à des cocktails de molécules organiques produites par les espèces vivantes. Certaines de ces molécules sont des phytohormones et/ou ont un rôle de protection (antibiotique par exemple) pour les espèces qui les émettent. D'autres molécules sont des déchets métaboliques ou sont émises à la mort d'organismes vivants. Elles sont souvent peu volatiles mais peuvent occasionnellement être dispersées par des tempêtes ou phénomènes convectifs. Certains de ces aérosols contribuent à la production de nuages et de pluies naturelles, en jouant le rôle de noyau de nucléation ou de Noyau glacigène et d'ensemencement des nuages de vapeur d'eau. Plusieurs expériences récentes ont confirmé le rôle de certains aérosols émis par les arbres sur la pluie et du climat. Elles suggèrent que les études rétrospectives et prospective du climat pré-industriel, devraient mieux en tenir compte, pour mieux comprendre le effets des blooms planctoniques, de la déforestation et parce que les nuages sont encore la première source d'incertitude dans la compréhension et modélisation de la manière dont les émissions anthropiques affectent l'atmosphère.
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