Le pogrom de Kielce du est une flambée de violence contre des résidents juifs de cette ville polonaise, principalement des Juifs revenus d'URSS et apparemment en transit, après la Seconde Guerre mondiale et la Shoah, et ayant fait 42 morts et 80 blessés. Selon les informations répercutées au public polonais et à l'étranger le même jour par les autorités polonaises communistes, il aurait été perpétré par la population locale.
D'importantes zones d'ombre subsistent sur le déclenchement du pogrom et son déroulement. En particulier, la participation de policiers du ministère de la Sécurité publique communiste et de soldats est avérée dans ses différentes phases. Le massacre est présenté comme résultat d'une suite de rumeurs sur des enlèvements d'enfants accompagnés de crimes rituels ayant donné lieu à une enquête policière bruyante ; le nombre de victimes décédées s'élève à 42 personnes avec 40 autres blessées.
Les tribunaux polonais jugèrent et condamnèrent neuf personnes à mort pour crimes. Le gouvernement communiste de Pologne chercha à imputer la responsabilité aux nationalistes polonais, en particulier aux partisans anti-communistes qui soutenaient le général Anders et le gouvernement polonais en exil. Jusqu'à l'époque de Solidarność, le gouvernement communiste empêcha toute enquête plus approfondie sur les circonstances du pogrom et c'est seulement en qu'un article parut dans le journal pl (Solidarité hebdo). Toutefois, le retour à un gouvernement répressif empêcha d'accéder aux fichiers de recherche historique jusqu'à la chute du communisme en 1989, et à cette époque beaucoup de témoins oculaires étaient morts. On se rendit compte alors qu'un grand nombre de documents relatifs au pogrom avaient été détruits par le feu dans des circonstances obscures ou l'avaient été délibérément par les autorités militaires.
Cela explique que les origines du pogrom soient restées controversées. Certains affirment qu'il s'agissait d'une provocation délibérée de la part des communistes pour discréditer les nationalistes.
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Le pogrom de Jedwabne est le massacre des habitants juifs de cette localité polonaise et de ses environs en , au cours de la Seconde Guerre mondiale. Après avoir été longtemps exclusivement attribué aux Einsatzgruppen (les escadrons de la mort du Troisième Reich), des historiens mettent en avant la responsabilité de civils polonais, peut-être à l'instigation des troupes allemandes. Le déroulement de ce massacre fait toujours l’objet de controverses entre historiens.
La Shoah (hébreu : שואה, « catastrophe, anéantissement ») ou Holocauste est l'entreprise d'extermination systématique, menée par l'Allemagne nazie contre le peuple juif pendant la Seconde Guerre mondiale, qui conduit à la disparition d'entre cinq et six millions de Juifs, soit les deux tiers des Juifs d'Europe et environ 40 % des Juifs du monde. On utilise aussi les termes de « génocide juif », de « judéocide » ou encore de « destruction des Juifs d'Europe » (Raul Hilberg) et de « hourban » (yiddish : חורבן , « destruction »).
Les Juifs (en hébreu : יְהוּדִים / yehoudim, en grec ancien : / Ioudaĩoi, en latin : Iudaei, etc.) sont les membres d’un peuple lié à sa propre religion, le judaïsme et, au sens large du terme, à une appartenance ethnique même non religieuse. La tradition juive relie leur ascendance aux patriarches Abraham, Isaac et Jacob également appelé Israël. Ils peuplent la Judée et le royaume d'Israël, structurant leur quotidien autour de la Bible hébraïque, laquelle comprend les cinq Livres de la Torah attribués à Moïse, les Livres des prophètes ultérieurs et d’autres écrits.