Concept

Accent chromatique japonais

Résumé
Laccent chromatique japonais est l'accent de hauteur (en japonais ) caractérisant la prononciation du japonais. L'accent chromatique est généralement important pour bien communiquer oralement, même s'il existe des différences liées aux dialectes régionaux. En outre, cet aspect du japonais est un point qui n’est que peu voire pas abordé lors de l'enseignement du japonais comme langue étrangère, de sorte à ne pas trop compliquer l'apprentissage. Le concept est différent des « tons » rencontrés dans les langues tonales telles que le chinois. Il existe quatre modèles fondamentaux dans la langue standard : 平板 (heiban, « monotone »). La deuxième more est prononcée avec une note plus haute que la première. Les mores suivantes, quand il y en a, sont à la même hauteur que la deuxième. De plus, quand une particule suit le mot, celle-ci est prononcée à la même hauteur que la more finale du mot. Exemple avec 桜 (en prononciation kun'yomi : sakura, , « cerisier ») : 頭高 (atamadaka, « tête haute »). La première more est prononcée plus haut que la deuxième. Les mores suivantes, quand il y en a, sont à la même hauteur que la deuxième. De plus, quand une particule suit le mot, celle-ci est prononcée à la même hauteur que la more finale du mot. Exemple avec 春 (en prononciation kun'yomi : haru, , « printemps ») : 中高 (nakadaka, « centre haut »). La deuxième more est prononcée plus haut que la première et il y a une descente avant la fin du mot. De plus, quand une particule suit le mot, celle-ci est prononcée à la même hauteur que la more finale du mot. Exemple avec 心 (en prononciation kun'yomi : kokoro, ou , « cœur ») : 尾高 (odaka, « queue haute »). La deuxième more est prononcée plus haut que la première. Les mores suivantes, quand il y en a, sont à la même hauteur que la deuxième. De plus, quand une particule suit le mot, celle-ci est prononcée plus basse que la more finale du mot. Exemple avec 橋 (en prononciation kun'yomi : hashi, , « pont ») : On peut noter que les modèles heiban et odaka sont identiques lorsque le mot n'est pas suivi par une particule ; néanmoins, dans la pratique, les notes hautes du modèle heiban montent moins que les notes hautes du modèle odaka.
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