vignette|upright|Blindage cage sur l’arrière d'un char M1 Abrams américain.
vignette|upright| de Tsahal, un bulldozer blindé avec un blindage cage. Le blindage du D9 neutralise partiellement les roquettes RPG-7 et même les missiles antichar AT-3 Sagger.
En mécanique un blindage est une paroi, destinée à protéger ce qui est derrière, ou une enveloppe, destinée à protéger ce qui se trouve à l'intérieur.
Munition antiblindage
Les véhicules militaires terrestres, aériens ou nautiques, sont souvent blindés afin de fournir une protection aux équipages pendant les missions effectuées sous le feu ennemi.
Combattre en mouvement, tout en étant couvert, a toujours été un rêve pour les fantassins. Déjà, dans l'Antiquité et particulièrement dans la phalange hoplitique des cités-États grecques et du royaume de Macédoine et dans les légions romaines, les équipements et techniques de protection au combat furent inventés (cuirasse, casque, cotte, tortue, etc.). Certaines sont encore utilisées de nos jours, dans certains cas, par les forces spéciales, comme la formation de la tortue. Les chevaux ont aussi été lourdement protégés, permettant ainsi la création d’une cavalerie lourde (les cataphractaires).
Du milieu du à celui du , le blindage des navires de guerre a considérablement augmenté avec l'apparition des navires de ligne avant de quasiment disparaître des navires modernes avec l'apparition de l'électronique. Les théoriciens des divers marines sont les premiers à modéliser le blindage.
À la fin du , l'ingénieur et capitaine de la marine française, Jacob de Marre, a modélisé les résultats de ses expériences dans une équation. Cette formule est à la base de la théorie de la résistance des blindages.
Pour lui, l’énergie cinétique nécessaire pour percer un blindage est fonction essentiellement du diamètre du projectile, de l’épaisseur de la plaque et de sa résistance mécanique. Cette théorie est aujourd’hui toujours valable pour des projectiles classiques cylindro-coniques et à des vitesses à l’impact de l’ordre de .