Concept

Révolution nationale

Résumé
vignette|Projet d'affiche conçu pour promouvoir la Révolution nationale et stigmatiser la Troisième République prétendument en proie au capitalisme, au communisme, à l'affairisme, aux Juifs et aux francs-maçons. Illustration de R. Vachet, Centre de propagande de la Révolution nationale d'Avignon. vignette|Loi du 16 août 1940 limitant l'exercice de la médecine. La révolution nationale est l'idéologie officielle du régime de Vichy (juillet 1940 à août 1944), pendant l'occupation de la France par l'Allemagne nazie. Sa devise « Travail, Famille, Patrie » est substituée par Philippe Pétain à la devise « Liberté, Égalité, Fraternité » de la République. La volonté de « révolutionner » la société française et l'État explique l'intense activité législative du régime, avec et décrets promulgués en quatre ans. La législation du régime de Vichy se distingue par la rupture avec un certain nombre de principes républicains. Même si une partie sera abrogée à la libération de la France par l’ordonnance du 9 août 1944, le régime de Vichy (et ses lois) étant déclaré « illégitime, nul et non avenu », elle aura néanmoins une incidence certaine sur la France des et . La notion de « révolution nationale » apparaît pour la première fois dans le livre La Révolution nationale : philosophie de la victoire de Georges Valois, publié en 1924 : « l'État libéral fonctionne en 1924 comme avant le 2 août 1914. Mais le prestige qu'il possédait avant la guerre est tombé ; les idées libérales, encore vivantes il y a dix ans, ont perdu toute influence. L'État libéral n'a plus de soutien dans l'esprit public que se partagent les idées nationales et les idées socialistes. (...) Nous échouerons dans notre entreprise si nous croyons qu'il nous suffit de placer nos idées et nos hommes à la tête des institutions de l'État libéral. Ce sont les institutions elles-mêmes qu'il faut changer. » Avant l'instauration du régime de Vichy, la transformation des institutions et des mentalités est prônée dans différents cénacles réunissant à la fois des intellectuels (comme Albert Rivaud ou René Gillouin), des chefs syndicalistes, des écrivains (comme René Benjamin et Henri Pourrat) et des clercs (comme le cardinal Gerlier).
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