Concept

Masque à gaz

Résumé
vignette|Masque à gaz russe (ПМК-2) et combinaison de protection Un masque à gaz, ou masque anti-gaz , est une protection contre certaines armes chimiques et armes biologiques et contre les agents radioactifs. Il se porte sur le visage et couvre les entrées des voies respiratoires (bouche, nez) et souvent les yeux ainsi que d'autres tissus sensibles du visage. Il est généralement constitué d'un masque et d'un filtre : il s'agit donc d'un appareil respiratoire filtrant (ARF), par opposition aux appareils respiratoires isolants (ARI). Ces derniers utilisent généralement une bouteille remplie d'un mélange gazeux (oxygène, azote, etc.) comme pour la plongée et peuvent travailler indépendamment de la qualité de l'air ambiant. Les substances toxiques présentes dans l'air peuvent être gazeuses (par exemple le dichlore), liquides ou solides sous forme d'aérosol (par exemple le gaz moutarde utilisé pendant la Première Guerre mondiale), mais également de type biologique avec des bactéries, des virus, des toxines ou des spores. La plupart des filtres sont capables de contrer les deux menaces. Certains filtres sont en mesure de retenir en plus les poussières radioactives. On dit alors qu'ils offrent une protection NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique). Malheureusement, la concentration de dioxyde de carbone dans l'air respirable peut être bien supérieure à la concentration maximale autorisée (La concentration peut dépasser 3 %; Valeur d'exposition moyenne pondérée = 0,5 % (8 heures) 1,4 % (quinze minutes)). Si les travailleurs utilisent des respirateurs pendant de nombreuses heures, ils peuvent avoir des maux de tête et tomber malades. Ils peuvent développer des dermatites, acné. Plusieurs moyens existent pour fournir de l'air propre au porteur du masque : filtrage absorption et adsorption réactions chimiques et échanges Le filtrage consiste à retenir des particules ou des agents pathogènes dont la taille peut être variable. La plupart des filtres sont conçus de manière à empêcher la progression de particules de l'ordre de 0,3 micromètre, soit 300 nanomètres.
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