Le bombardement de Darwin est l'attaque aérienne japonaise du de la ville de Darwin, dans le Nord de l'Australie. Il s'agit de l'attaque la plus importante jamais perpétrée par une puissance étrangère contre ce pays.
Cette action s'inscrit dans la guerre du Pacifique de la Seconde Guerre mondiale et a représenté un choc psychologique important pour la population australienne, plusieurs semaines après le début des hostilités avec le Japon. Quatre porte-avions de la Marine impériale japonaise l’Akagi, le Kaga, le Hiryu et le Soryu, escortés par quatre croiseurs et neuf destroyers, ont déployé leurs escadres aériennes embarqués sous le commandement de Mitsuo Fuchida pour cette opération.
Ces raids ont été les premiers de la centaine de raids aériens contre l'Australie au cours des années 1942 et 1943.
Les défenses de Darwin sont relativement légères. Aucun chasseur de la Royal Australian Air Force, pauvrement équipée par ailleurs, ne se trouve sur place. La défense aérienne se résume donc à dix P-40E du 33rd Pursuit Squadron de l’United States Army Air Forces, qui se trouvent là par hasard.
La défense antiaérienne est toutefois plus fournie. L’armée australienne dispose de deux batteries antiaériennes lourdes : la batterie comprend douze canons antiaériens de 3,7 pouces, deux canons antiaériens de 3 pouces et huit mitrailleuses Lewis, tandis que la compte quatre canons antiaériens de 3,7 pouces, deux et huit mitrailleuses Lewis. D’autres mitrailleuses Lewis et Vickers, ainsi que diverses armes légères sont également disponibles.
La flotte japonaise comprend quatre porte-avions divisés en deux Dai : le Dai 1 Koku Sentai comprend l', qui joue le rôle de navire-amiral, et le , tandis que le Dai 2 Koku Sentai est composé du Hiryū et du Sōryū. Leur force nominale est de de type B5N2 Kate, D3A1 Val et A6M2 Zeke. Les Kate sont le type dominant, tandis que les Val et Zeke sont en nombre égal. En plus de leur avions habituels, les porte-avions embarquent également un complément de prélevés sur des navires rentrés au Japon.