Musaylama ibn Thimâma min Bani Hanifa (مسيلمة بن ثمامة من بني حنيفة) ou Musaylama ibn Habib al-Hanafi (مسيلمة بن حبيب الحنفي), surnommé Musaylama al-kadhdhâb (Musaylama l'imposteur) par Mahomet. Il était le chef de la tribu arabe des Banu Hanifa originaire d'Al-Yamâma.
Au cours de la neuvième et de la dixième année de l'hégire, soit les années 631 et 632 du calendrier julien, Mahomet reçut le ralliement de toutes les tribus arabes du Hedjaz sans avoir à les combattre. Une des dernières à se rallier fut celle des Banû Hanîfa. La délégation venue de Médine (anciennement Yathrib) se composait de dix personnes dont Musaylima.
thumb|300px|La carte historique d'Al-Yamama décrite par Yaqout al-Rumi () et par Al-Hamdānī () telle qu'elle était au cours de la période pré-islamique ainsi qu'au début de l'ère islamique.
Quand ils revinrent auprès de Musaylima, ils lui répétèrent les paroles de Mahomet. Musaylima dit : Les neuf délégués reçurent les rudiments de la foi islamique et ils revinrent à Al-Yamâma pour y appeler leurs compatriotes à se convertir à l'islam. Ceux-ci trouvèrent les obligations de l'islam trop sévères. Musaylima se déclara prophète arguant que Mahomet lui-même avait confirmé sa supériorité sur les neuf autres délégués. Il faisait des prédications en prose rimée. Il réduisit la prière à trois fois par jour. Il enseignait la croyance en la Résurrection et au Jugement dernier. On ne sait pas s'il voulait faire des convertis en dehors de sa tribu. Il prit le nom de Rahmân d'Al-Yamâma.
En 632, Musaylima envoya à Mahomet une lettre ainsi conçue :
Après avoir lu cette lettre, Mahomet s'enquit de l'opinion des messagers qui approuvèrent le contenu de la lettre. Il dit que s'ils n'avaient pas été des députés, il les aurait fait mettre à mort, et il fit écrire cette réponse :
Certains racontent que Musaylima avait des traits de ressemblance avec Mahomet.
Après la mort de Mahomet, Musaylima dit :
Il s'insurgea contre le calife Abou Bakr et mit en déroute le premier général que le calife avait envoyé à sa rencontre, .
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Les Califes bien guidés (en arabe : الراشدون / ar-rāšidūn, pluriel de الراشد / ar-rāšid) sont les quatre premiers califes, qui régnèrent de 632 à 661. Cette période est aussi parfois nommée le califat Rashidun. Cette appellation vient du fait qu'ils sont considérés dans l'islam sunnite comme des chefs modèles qui ont suivi scrupuleusement la voie de Mahomet. Ils étaient des compagnons proches du prophète. Le concept, le récit et la dénomination de « califes bien guidés » ont été créés postérieurement, par la dynastie abbasside.
Banû Hanifa (en بنو حنيفة) est une tribu arabe originaire de la région de Al-Yamâma en Arabie centrale. Elle appartient à la branche Rabi'ah des tribus de l'Arabie du nord, qui comprenait également ʿ Anizzah, Abdul Qays, Bakr et Taghlib. Bien que comptés par les généalogistes arabes classiques en tant que branche chrétienne des Banu Bakr, ils ont mené une existence indépendante avant l'Islam. La dynastie saoudienne, qui est issue de la famille Al Mouqrin, descend de cette tribu.
L'historiographie musulmane regroupe sous l'expression « guerres d'apostasie » (حُرُوب ٱلرِّدَّة, ), les campagnes militaires lancées entre 632 et 633 par les tribus arabes « musulmanes » contre les tribus arabes qui se rebellèrent après la mort de Mahomet, prophète des musulmans, dont la date supposée est 632. On les appellent aussi guerres de (la) sédition(s) ou guerres de (la) ridda. Le terme radda signifie « revenir sur ses pas » ou « pousser, repousser » : ceux qui quittaient l'alliance de Dieu (l'islam) étaient condamnés dans l'au-delà, car ils n'avaient pas choisi le bon allié (wali), Allah.