Philosophie chinoiseLa philosophie chinoise rassemble divers courants de pensée essentiellement issus de trois traditions : le confucianisme, le taoïsme et le bouddhisme. La philosophie chinoise plonge ses racines dans l'antiquité. On la fait remonter au Yi Jing, le fameux Livre des Mutations, qui est une grille de 64 états transitoires symbolisés par les hexagrammes et les nombreuses possibilités de transformations qu'ils proposent. La pensée de cette époque s'orientait vers l'observation de la nature et de ses cycles.
Taoïsmevignette|upright|道 dào « la Voie », calligraphie 草書 cǎoshū « herbes folles », un style très libre influencé par le taoïsme. Le taoïsme (.) est un des trois piliers de la pensée chinoise avec le confucianisme et le bouddhisme, et se fonde sur l'existence d'un principe à l’origine de toute chose, appelé « Tao ». Plongeant ses racines dans la culture ancienne, ce courant se fonde sur des textes, dont le Dao de jing de Lao Tseu, le Lie Tseu et le Zhuāngzǐ de Tchouang Tseu, et s’exprime par des pratiques qui influencèrent de façon significative tout l’Extrême-Orient, et même l'Occident depuis le .
HuángdìLEmpereur Jaune (chinois : 黄帝, pinyin : huángdì) est, selon la tradition chinoise, un souverain civilisateur de la haute Antiquité qui aurait régné de 2697 à ou de 2698 à . Il n'est pas mentionné dans les plus anciennes sources, mais il apparaît à l'époque des Royaumes combattants et occupe une place prééminente chez les historiographes de la dynastie Han. Il est le premier des cinq Empereurs dans le Shiji et le troisième des trois Augustes dans la préface du Shujing par .