La synthèse néoclassique est une école de pensée économique majeure issue de l'intégration de certaines théories de l'école néoclassique au keynésianisme originel. Courant dominant dans le monde économique et politique pendant les Trente Glorieuses, ses fondateurs sont Paul Samuelson et John Hicks. L'école de la synthèse a été dépassée par la Nouvelle économie classique et par la Nouvelle économie keynésienne. Le keynésianisme originel naît avec la publication, en 1936, de la Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie par John Maynard Keynes. Il fonde un nouveau courant de pensée, le keynésianisme, qui se répand dans un premier temps au Royaume-Uni. L'ouvrage est toutefois peu mathématisé et assez touffu. Il est synthétisé et mathématisé par des économistes américains dans les années qui suivent, et qui le transposent sous la forme de manuels d'économie. La transposition du keynésianisme aux États-Unis permet un travail d'étoffement. Les idées issues de l'école néoclassique y étant fortes, des économistes mélangent dans leurs manuels les idées keynésiennes avec quelques idées néoclassiques. Ils reprennent les théories liées à la possibilité d'un chômage de masse à l'équilibre, de la fugacité de l'équilibre général, de la nécessité de l'intervention de l’État, et y ajoutent des idées néoclassiques sur la croissance et les comportements maximisateurs. Ils mathématisent enfin le keynésianisme afin de rendre ses fondements plus solides. Ainsi, pour Walter Heller, président du Council of Economic Advisers sous l'administration de John Fitzgerald Kennedy, la révolution keynésienne a trois sources : John Maynard Keynes, l'américanisation de Keynes par Alvin Hansen et . L'école de la synthèse néoclassique, aussi appelée néokeynésianisme, met provisoirement fin à l'opposition entre les keynésiens et les néoclassiques. Paul Samuelson écrit en 1955 que, . La synthèse néoclassique devient dominante dans les années 1950. Ses idées sont utilisées par la majorité des décideurs publics dans les années qui suivent.

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