Logique déontiquevignette|"Justicia", Giotto di Bondone (1267-1337), Capilla Scrovegni, Padoue, Italie. La logique déontique (du grec déon, déontos : devoir, ce qu'il faut, ce qui convient) tente de formaliser les rapports qui existent entre les quatre caractéristiques d'une loi : l'obligation, l'interdiction, la permission et le facultatif. Gottfried Wilheim Leibniz en 1670 proposa le premier d'appliquer la logique modale à la morale en remarquant l'analogie suivante : .
Valeurs (sociologie)thumb|400px|Les valeurs culturelles dans le monde d'après Ronald Inglehart et Christian Welzel (2004). L'axe horizontal distingue les valeurs de survie (gauche) des valeurs d'épanouissement personnel (droite), tandis que l'axe vertical met en évidence les valeurs traditionnelles (bas) et les valeurs laïques et rationnelles (haut). Le terme valeurs peut faire référence à des attributs et des perceptions qu'une personne partage avec des membres de son groupe social ou culturel ; ces valeurs sont dites parfaites et rendent désirables ainsi qu'estimables les êtres ou les comportements auxquels elles sont attribuées.
Loi de Humevignette|Peinture de David Hume, 1754. La loi de Hume, aussi appelée guillotine de Hume, est une proposition méta-éthique qui interdit l'inférence d'un « être » (is) à un « devoir-être » (ought). Ou comme le formule Raymond Boudon . La réflexion originale de David Hume se situe dans le Traité de la nature humaine : La loi de Hume a été interprétée et parfois confondue avec la réfutation par George Edward Moore de ce qu'il qualifiait de « sophisme naturaliste » dans son Principia Ethica paru en 1903.
Human natureHuman nature is a concept that denotes the fundamental dispositions and characteristics—including ways of thinking, feeling, and acting—that humans are said to have naturally. The term is often used to denote the essence of humankind, or what it 'means' to be human. This usage has proven to be controversial in that there is dispute as to whether or not such an essence actually exists. Arguments about human nature have been a central focus of philosophy for centuries and the concept continues to provoke lively philosophical debate.
NormativitéAu niveau sémantique, le mot de normativité désigne le caractère normatif d'un discours, d'un comportement ou d'une institution Au niveau conceptuel, la notion de normativité renvoie au pouvoir d'imposer des normes que l'on suppose à l'autorité qui produit et diffuse (consciemment ou non) des normes. La notion de normativité s'applique traditionnellement à plusieurs domaines différents sans qu'il y ait de théorie unique pour unifier ces usages : dans le domaine du droit, la normativité de la coutume est étudiée pour comprendre comment l'accumulation de certaines décisions "au cas par cas" peuvent faire jurisprudence et finalement créer un nouveau droit.
Éthique laïqueL' éthique laïque est une branche de philosophie morale où l'éthique est basée seulement sur les facultés humaines comme la logique, la raison ou l'intuition morale, et pas dérivée d'une religion. L'éthique laïque se définit tout système éthique qui ne s'appuie pas sur le surnaturel ; elle englobe l'humanisme, la laïcité et la libre-pensée. Malgré l'étendue et la diversité de leurs opinions philosophiques, les partisans d'une éthique séculière partagent généralement un ou plusieurs des principes suivants : Les êtres humains, grâce à leur capacité d'empathie, sont capables de définir des fondements éthiques.
Droitvignette|La Loi par Jean-Jacques Feuchère. Marbre, 1852. Place du Palais-Bourbon, VIIe arrondissement de Paris. Le droit est défini comme , ou de façon plus complète . Ces règles, appelées règles de droit sont impersonnelles, abstraites, obligatoires et indiquent ce qui « doit être fait ». Ces règles juridiques peuvent trouver leur source dans une source normative « supérieure », extérieure, transcendante, comme le droit naturel, ou découler de normes intrinsèques, issues de la morale et de la raison.
Éthique déontologiqueL'éthique déontologique ou déontologisme (dérivé d'un mot grec signifiant « obligation » ou « devoir ») est la théorie éthique qui affirme que chaque acte moral doit être jugé selon sa conformité (ou sa non-conformité) à certains devoirs. Le terme « déontologie » a été créé par le philosophe anglais Jeremy Bentham dans son livre Chrestomathia (1816). Le déontologisme s'oppose ainsi au conséquentialisme, qui affirme que les actes moraux sont à juger uniquement en fonction de leurs conséquences.
Méta-éthiqueLa méta-éthique désigne la partie de la philosophie morale qui analyse les concepts fondamentaux de l'éthique, leurs présupposés épistémologiques et leur signification. Elle va de pair avec l'éthique normative, dont elle est censée définir les fondements. La méta-éthique s'intéresse par exemple à la signification de concepts moraux comme bon, juste, devoir, mais aussi conscience morale, fin ; elle est aussi appelée pour cette raison éthique analytique. Il existe deux grands courants qui se recoupent en partie : le non-cognitivisme et le cognitivisme moral.
Philosophie du droitLa philosophie du droit est une branche de la philosophie qui a pour objet d'étudier le droit et ses relations avec d'autres systèmes de normes. Philosophie du droit et théorie du droit sont souvent utilisées de manière interchangeable, cela étant ils dénotent deux visions différentes de l'approche du droit, la première adoptant une approche métaphysique et la deuxième une approche plus scientifique. La philosophie du droit analyse les questions fondamentales du droit. Elle traite de sa nature et de ses conceptions de la justice.