vignette|droite|Les premiers « hackers » apparaissent dans les universités.
Le hacker est , ou . Le terme apparaît en 1959 dans le jargon du Tech Model Railroad Club (TMRC), une association d'étudiants du Massachusetts Institute of Technology (MIT). En 1996, la Request for comments 1983 définit un hacker comme une personne qui se délecte de la compréhension approfondie du fonctionnement interne d'un système, en particulier des ordinateurs et réseaux informatiques. Cette dernière définition fait écho à celle utilisée depuis les années 1950 par les radio-amateurs pour qui le hacking est un bricolage créatif visant à améliorer le fonctionnement d'un système.
Aujourd'hui encore, un hacker désigne un virtuose pouvant intervenir dans différents domaines comme la programmation, l'architecture matérielle d'un ordinateur, l'administration système, l'administration réseau, la sécurité informatique ou tout autre domaine de l'informatique. L'acception plus récente tend à en faire un cracker black hat, c'est-à-dire un pirate informatique opérant de façon illégale ou non éthique. Les hackers sont parfois confondus avec les script kiddies, cyber-délinquants à la recherche de cibles faciles ne demandant pas de connaissance particulière en informatique.
La Délégation générale à la langue française et aux langues de France française préconise l'emploi du terme « fouineur », alors que le Grand dictionnaire terminologique québécois favorise le terme « bidouilleur », plus proche du sens initial, à ceci près que ce terme porte un sens péjoratif, en opposition avec l'excellence supposée du hacker. Voir aussi « » et « gourou », l'élite des hackers au sens premier, par exemple Steve Wozniak, Dennis Ritchie ou Richard Stallman.
Au début des années 1950, les membres du club de modélisme ferroviaire du Massachusetts Institute of Technology (MIT), le Tech Model Railroad Club (TMRC), conçoivent un réseau ferroviaire miniature, le Tech Nickel Plate Railroad), en détournant un système de téléphonie de son usage d'origine.