Concept

Sepphoris

Résumé
Sepphoris (hébreu : he, Tsipori ; grec : Σέπφωρις, Sépforis ; arabe : ar, Ṣaffūrīya) est une ville antique de Galilée, située au nord de Nazareth. Cette ville est très importante pendant la période du Second Temple, notamment à partir de la période romaine. Pendant la période du judaïsme hellénistique, au moment où éclate la Grande révolte juive de 66 - 73, Tsipori est capitale de la Galilée. Bien qu'elle ait décliné par la suite, Tsipori reste l'objet de nombreuses campagnes de fouilles archéologiques qui enrichissent les études bibliques en révélant divers aspects de la vie militaire, politique, sociale et culturelle des Juifs et des autres populations de Palestine à l'époque de la rédaction de la Bible. Elle permet notamment d'éclairer de nombreux aspects de la situation sociale, religieuse et politique pendant la vie de Jésus de Nazareth, ce qui explique qu'une route de pèlerinage, le chemin de Jésus, passe par Tsipori. vignette|Mosaïque de Tsipori, baptisée « la Vénus » ou « la Mona Lisa de Galilée » : un des 17 panneaux de la « maison de Dionysos » découverte en 1989. vignette|Mosaïque de la maison de la fête du Nil, représentant un chasseur avec sa lance. Une étymologie populaire tirée du Talmud, relie le nom de la ville Tsipori au nom hébreu he « oiseau » (tzipor), parce qu'elle serait assise sur une colline, tel un oiseau en vigie dominant la vallée de Beit Netofa. Il ne s'agit probablement pas du sens réel, la racine hébraïque he ayant plusieurs significations. Dans le cas de Tsipori, la signification semble être un terme générique désignant « une région ». Les fouilles archéologiques montrent que le site est occupé dès l'âge du fer. Il semble prendre de l'importance à partir des périodes perse et hellénistique, notamment sous la dynastie séleucide, dont les rois Antiochos III ou IV édifient là une forteresse. Tsipori n'apparaît ni dans la Bible hébraïque ni dans la Bible chrétienne. Cette absence peut s'expliquer, comme le rappelle Flavius Josèphe dans ses Antiquités juives, par l'hostilité des Juifs « orthodoxes » à l'encontre des villes jugées trop hellénisées ou romanisées, où la foi judaïque est peu fervente.
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