vignette|Troupe d'ouchebtis de Memphis au nom de Néferibrêheb. Louvre-Lens dans la Galerie du temps
vignette|Ouchebtis au Musée égyptien du Vatican
Les ouchebtis ou chaouabtis sont des statuettes funéraires qui forment une partie importante du mobilier funéraire égyptien. Ils ont remplacé le sacrifice de serviteurs qui n'a existé que pendant la , avant de diminuer lentement et de disparaître.
De l'origine jusqu'à 1000 avant notre ère, on les désigne sous le nom de chaouabtis (ou « chabtis »). Ils ne sont appelés ouchebtis que par la suite.
Ces statuettes représentent les serviteurs funéraires qui devaient répondre à l’appel d’Osiris et remplacer le mort dans les travaux des champs de l’au-delà.
Suivant le statut social du défunt, les statuettes funéraires sont en terre cuite, en pierre, en bronze, en bois ou en terre émaillée, verte ou bleue et représentent le défunt, soit en position osiriaque (momiforme), soit vêtu du vêtement qu'il portait dans la vie de tous les jours. Elles sont souvent munies d'instruments aratoires pour travailler la terre.
Les statuettes funéraires étaient placées dans la tombe en grand nombre (il y avait normalement une pour chaque jour de l'année). On en a retrouvé quatre cent treize dans le tombeau de Toutânkhamon.
La collection du Louvre, avec plus de , représente environ 1/10 des antiquités égyptiennes conservées au Musée du Louvre.
Fichier:GD-FR-LouvreEG031.JPG
Fichier:GD-FR-LouvreEG028.JPG
Fichier:GD-FR-LouvreEG030.JPG
Fichier:Shabti figurine of scribe HARGM7250.JPG
Mentionnées pour la première fois dans le sort 472 des Textes sur les cercueils, les ouchebtis étaient inclus dans le mobilier funéraire des défunts sous forme de petites figurines depuis le règne de de la . Certains pensent qu'à l'origine, ils auraient symboliquement remplacé les sépultures sacrificielles humaines, appelées sacrifices de maintien, théorie quelque peu improbable puisque des siècles se sont écoulés entre les dernières sépultures sacrificielles connues et l'apparition des ouchebtis.
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vignette|L'étendue de l'Égypte antique à son apogée territoriale sous la . vignette|Statue de Nebsen et Nebet-Ta, . vignette|gauche|Masque funéraire de Toutânkhamon, l’un des pharaons les plus célèbres de la . La (-1550/-1292) est souvent assimilée à l’apogée de la civilisation égyptienne antique. Elle clôt la longue Deuxième Période intermédiaire et ouvre le Nouvel Empire avec l’expulsion des Hyksôs, peuplade asiatique qui occupe le pays jusqu’à Abydos et dont la capitale est Avaris.
Le royaume lagide ou ptolémaïque (en grec ancien ) est un royaume hellénistique situé en Égypte et dirigé par la dynastie lagide issue du général macédonien Ptolémée, fils de Lagos (d'où l'appellation « lagide »), de 323 à Considéré comme le plus puissant et le plus riche des royaumes hellénistiques, il établit une véritable thalassocratie en Méditerranée orientale pour atteindre son apogée sous le règne de . Son principal adversaire est le royaume séleucide contre lequel il lutte durant les guerres de Syrie.
L'art de l'Égypte antique apparait dès les premiers signes de la culture de Nagada, vers 3800 avant l'ère commune (AEC). Certains traits, caractéristiques à une époque, peuvent s'atténuer ou disparaitre à une autre. Mais un grand nombre de ces caractères se sont maintenus sur la très longue durée de l'histoire de l'Égypte antique, jusqu'à la fin de l'Empire lagide, en 30 AEC, avec les derniers des 345 pharaons.