vignette|Panzer IV de la Panzerdivision SS Hitlerjugend en France en 1944.
La Panzerdivision (au pluriel Panzerdivisionen, abréviation : PzDiv) est le nom allemand équivalent de la division blindée. Panzerdivision est souvent utilisé en français pour désigner la division blindée de l'armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale. Il y eut des Panzerdivisionen dans la Waffen-SS et même une dans la Luftwaffe.
vignette|Panzer II et IV durant l'opération Barbarossa en .
La Panzerwaffe avec ses Panzerdivisionen a été le fer de lance de l'armée allemande qui lui a permis de remporter de nombreuses victoires dans les premiers mois du conflit mondial, rapides et décisives, ce qui fut dénommé le Blitzkrieg. La PzDiv était composée d'un régiment blindé (à l'origine de deux régiments), mais aussi d'infanterie, d'artillerie et de diverses troupes (transmissions, génie), plus des services, qui assurèrent une efficience interrarme. Le ratio des éléments de la Panzerdivision a évolué au fil du temps. Une Panzerdivision au début de la Seconde Guerre mondiale pouvait disposer sur le papier de plus de 300 chars de combat et d'une force de . En 1941, les Panzerdivisionen sont davantage motorisées par véhicules à moteur ; à contrario en 1945, les tables d'organisation de la PzDiv prévoient des bataillons d'infanterie cyclistes et davantage d'unités de train hippomobiles, marquant la défaite économique de cette grande unité face à ses homologues alliés. Le concept d'unité fortement blindée et réunissant la plupart des systèmes d'arme terrestres est toutefois encore présent de nos jours.
Les trois premières divisions blindées formées en 1935 le sont sur un même modèle ; elles ont toutes un état-major divisionnaire (Divisionkommando) avec une section motocycliste (Kradmeldzug) et un bureau de cartographie motorisée (Kartenstelle (mot)).
Une brigade blindée (Panzerbrigade) avec un total théorique de 324 engins blindés (panzer).
Une brigade d'infanterie motorisée Schützenbrigade)
Un bataillon de reconnaissance (Aufklärungsabteilung)
Un bataillon antichar (Pz.
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La Heer de la Wehrmacht constituait l'armée de terre (Heer en allemand) de la Wehrmacht (l'armée allemande dans son ensemble) du à . Elle fut précédée par la Reichswehr sous la république de Weimar et, dix ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, elle est devenue la Heer de la Bundeswehr en République fédérale d'Allemagne (créée en 1955, membre de l'Otan) et la Heer de la Nationale Volksarmee en République démocratique allemande (créée en 1956, membre du pacte de Varsovie).
Le terme Panzergrenadier (au pluriel Panzegrenadiere) désigne, à partir de 1942, l'infanterie spéciale des divisions blindées des forces armées allemandes (Heer, Waffen-SS, et Luftwaffe) chargée d'accompagner les chars de combat. Il est également employé à partir de 1943 pour désigner les divisions d'infanterie motorisée. De nos jours, le terme est toujours employé au sein de la Bundeswehr allemande mais aussi dans la Bundesheer autrichienne et l'Armée suisse, pour désigner l'infanterie mécanisée des bataillons de chars.
Le Hummel (bourdon en allemand) était un canon automoteur utilisé par la Wehrmacht au cours de la Seconde Guerre mondiale, de 1943 jusqu’à la fin de la guerre. Environ ont été produits, auxquels il convient d'ajouter les quelque de munitions construits selon le même modèle, hors la pièce d'artillerie. Sa désignation complète était , codifiée Sd.Kfz. 165. . Le Hummel fut conçu en 1942 en raison du besoin de support d’artillerie des forces blindées, qui en avaient ressenti le manque au cours de l’opération Barbarossa.