ObsidienneL’obsidienne est une roche volcanique vitreuse et riche en silice. De couleur grise, vert foncé, rouge ou noire, elle est issue d'une lave acide (type rhyolite). La vitrification en masse est rendue possible par le fort degré de polymérisation de la lave. Ce phénomène n'a rien à voir avec les bordures figées de quelques millimètres à quelques centimètres observées sur des laves basiques (filons, pillows lavas) pour lesquelles la vitrification est due à un refroidissement rapide de la lave (contact avec un encaissant froid ou avec de l'eau).
Archéologie expérimentalethumb|Abattage expérimental d'arbre avec une réplique d'herminette néolithique. thumb|Expérience de découpe de bison à l'aide de répliques d'outils de pierre taillée utilisés par l'homme de Néandertal. thumb|Cage d'écureuil sur le chantier du château de Guédelon. L'archéologie expérimentale vise à reconstituer la chaîne opératoire des vestiges archéologiques à travers l'expérimentation, notamment en retrouvant leur mode de fabrication, leur fonction, leur usage ainsi que les raisons de leur rejet.
Pierre tailléeUn outil de pierre taillée, dans le sens le plus général, désigne tout outil fait partiellement ou entièrement en pierre mise en forme par percussion ou pression. Une très grande variété d'outils ont été réalisés en pierre tout au long de l'histoire de l'humanité, parmi lesquels des pointes de flèche, des pointes de lances ou des haches de pierre. Les outils de pierre sont souvent taillés à partir de pierres sans cristaux apparents telles que la chaille, la radiolarite, le silex, l'obsidienne ou la calcédoine.
Façonnage (Préhistoire)Dans le cadre de l'étude des industries lithiques, préhistoriques ou non, le terme façonnage désigne une opération de taille qui consiste à détacher des éclats d'un bloc afin de sculpter progressivement un outil, par exemple un biface ou une préforme de hache polie. Les éclats sont ici les sous-produits et le bloc façonné est l'objet recherché, à l'instar des techniques de retouche mais à l'opposé des techniques plus tardives de débitage (où le nucléus n'est plus qu'un résidu, les pièces intéressant l'artisan étant les éclats).
Archéologievignette|350px|Fouilles archéologiques. vignette|350px|Théâtre romain, Alexandrie, Égypte, découvert par accident en 1960 par l'expédition polonaise égyptienne à Kom el-Dekka. L' est une discipline scientifique dont l'objectif est d'étudier l'être humain à travers l'ensemble des vestiges matériels (artéfacts et ) ayant subsisté au cours des siècles. Provenant de fouilles ou non, ces vestiges sont de nature variée : outils, ossements, poteries, armes, pièces de monnaie, bijoux, vêtements, empreintes, traces, peintures, bâtiments, infrastructures, etc.
Nucléus (Préhistoire)vignette|300px|Débitage de lames du site de Champarel 3, Bergerac (Aurignacien) Le nucléus se trouve en bas à droite, les lames (face ventrale visible) au centre, les éclats de préparation du nucléus en haut à gauche et les tablettes de ravivage (préparations successives du plan de frappe) en haut à droite. vignette|upright=0.8|Nucléus du Néolithique récent - Leugny, Vienne, France Dans le cadre de l'étude des industries lithiques, préhistoriques ou non, le terme nucléus désigne un bloc de matière qui a été taillé afin d'en détacher des éclats au sens large (éclats, lames ou lamelles).
Pointe de flècheUne pointe de flèche est la partie perforante d'une flèche, à l'opposé de l'empennage. Elle peut être amovible, en bois, en pierre, en os, et tous les matériaux inventés par l'homme. Elle peut être trempée avant usage dans une substance toxique pour augmenter sa dangerosité, ou inflammable pour déclencher un incendie. Les plus anciennes pointes de flèches ont été découvertes dans la grotte de Fa Hien au Sri-Lanka (datées de 48 000 ans), en Tunisie (datées de 50 000 ans), dans la grotte Mandrin en France (datées de 50 000 ans) et dans la grotte de Sibudu en Afrique du Sud (datées de 64 000 ans).
Méthode LevalloisLa méthode Levallois est une méthode de débitage de la pierre employée au cours de la Préhistoire, surtout au Paléolithique moyen où il est plus communément associé au Moustérien. Cette méthode implique la préparation d'une surface d'un nucléus pour le débitage d'un ou de plusieurs éclats prédéterminés. La méthode Levallois doit son nom au site des carrières de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). Elle a été reconnue et décrite dès la fin du et le début du , notamment par Victor Commont.