Meilleur des mondes possiblesvignette|Gottfried Wilhelm Leibniz, auteur de la formulation « meilleur des mondes possibles » dans ses Essais de Théodicée parus en 1710. Le « meilleur des mondes possibles » (Die beste aller möglichen Welten) est une formule du philosophe et mathématicien allemand Gottfried Wilhelm Leibniz tirée de son ouvrage Essais de Théodicée publié en 1710. L'affirmation que le monde réel est le meilleur de tous les mondes possibles est l'argument central de la théodicée de Leibniz, ou sa tentative de résoudre le problème du mal.
CandideCandide ou l'Optimisme est un conte philosophique de Voltaire paru à Genève en . Il a été réédité vingt fois du vivant de l’auteur, ce qui en fait l'un des plus grands succès littéraires francophones. Seulement un mois après sa parution, six mille exemplaires avaient été vendus, nombre considérable pour l'époque. Prétendument traduit d'un ouvrage du Docteur Ralph (qui, en réalité, n'est que le pseudonyme utilisé par Voltaire), avec les , cette œuvre, ironique dès les premières lignes, ne laisse aucun doute sur l’identité de l’auteur, qui ne pouvait qu'être du parti des philosophes.
Problème du malEn philosophie, plus spécifiquement en théologie, le problème du mal est la question de savoir comment concilier l'existence du mal et celle d'un Dieu omniscient, omnipotent et bon. On peut distinguer deux formes du problème du mal : le problème logique et le problème probant. Le problème logique ou a priori cherche à démontrer qu'il est logiquement impossible que Dieu et le mal coexistent. Ce problème part du principe que les théistes acceptent les propositions suivantes, soit que Dieu existe, que Dieu est omniscient, que Dieu est omnipotent, que Dieu est bon et que le mal existe.
Gottfried Wilhelm LeibnizGottfried Wilhelm Leibniz (), parfois francisé en Godefroid-Guillaume Leibniz, né à Leipzig le et mort à Hanovre le , est un philosophe, scientifique, mathématicien, logicien, diplomate, juriste, historien, bibliothécaire et philologue allemand. Esprit polymathe, personnalité importante de la période Frühaufklärung, il occupe une place primordiale dans l'histoire de la philosophie et l'histoire des sciences (notamment des mathématiques) et est souvent considéré comme le dernier « génie universel ».