SepsisLe Sepsis (du grec ancien « putréfaction »), anciennement appelé septicémie, est un terme médical qui désigne toute . Cette réponse potentiellement mortelle survient lorsque la réaction de l'hôte à l'infection, l'inflammation systémique et grave de l'organisme, cause des lésions à ses propres tissus et organes. Elle s'accompagne d'un choc cytokinique. Il était anciennement désigné par le terme de septicémie, signifiant aussi et littéralement « infection du sang » ; utilisé pour la première fois par le médecin français Pierre Adolphe Piorry.
BactérieLe terme bactérie est un nom vernaculaire qui désigne certains organismes vivants microscopiques et procaryotes présents dans tous les milieux. Le plus souvent unicellulaires, elles sont parfois pluricellulaires (généralement filamenteuses), la plupart des espèces bactériennes ne vivant pas individuellement en suspension, mais en communautés complexes adhérant à des surfaces au sein d'un gel muqueux (biofilm). vignette|200px|Coques à gauche, Spirillum au centre, bacille à droite.
Staphylococcus aureus résistant à la méticillinevignette|Souche de SARM, en microscopie électronique vignette|Microscopie électronique, colorée vignette|Rupture d'un kyste infecté par une souche SARM vignette|Image de microscopie électronique à balayage (fausses couleur) de quatre staphylocoques aureus résistants à la méticilline en train de se faire ingérer par un globule blanc (neutrophile) Le Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM) ou, en Methicillin-resistant Staphylococcus aureus (MRSA) est un Staphylococcus aureus (couramment appelé
GentamicineLa gentamicine est un antibiotique de la famille des aminoglycosides utilisé pour traiter divers types d'infections bactériennes, en particulier celles provoquées par des bactéries à Gram négatif. La gentamicine agit en se liant à l'ARN ribosomique au site A du ribosome bactérien, qui est le site de décodage des codons de l'ARN messager. La fixation de la gentamicine augmente fortement le taux d'erreur de lecture par le ribosome, provoquant la synthèse de protéines anormales, dont l'accumulation est létale pour la bactérie.
Pathogenic bacteriaPathogenic bacteria are bacteria that can cause disease. This article focuses on the bacteria that are pathogenic to humans. Most species of bacteria are harmless and are often beneficial but others can cause infectious diseases. The number of these pathogenic species in humans is estimated to be fewer than a hundred. By contrast, several thousand species are part of the gut flora present in the digestive tract.
MéningiteLa est une maladie caractérisée par une inflammation des méninges, les enveloppes du névraxe (encéphale et moelle spinale). Cette inflammation peut être due à une infection par un virus ou une bactérie par exemple, et moins souvent par un médicament. La méningite peut menacer le pronostic vital en raison de la proximité immédiate de l'encéphale ; il s'agit d'une urgence. C'est essentiellement le fait des méningites bactériennes, plus rares, tandis que les méningites virales, plus fréquentes, sont en principe bénignes.
PénicillineLes pénicillines sont des antibiotiques bêta-lactamines. La pénicilline est une toxine synthétisée par certaines espèces de moisissures du genre Penicillium et qui est inoffensive pour l'humain. Les pénicillines sont utilisées dans le traitement d'infections bactériennes, principalement contre des bactéries à Gram positif. La pénicilline (pénicilline G) fut découverte le , concentrée et surtout nommée par le Britannique Alexander Fleming. Elle a été introduite pour des thérapies à partir de 1941.
PharmacocinétiqueLa , parfois désignée sous le nom de « l'ADME » (voir plus loin) et qui suit la phase biopharmaceutique, a pour but d'étudier le devenir d'une substance active contenue dans un médicament après son administration dans l'organisme. Elle comprend, après la phase biopharmaceutique précédant le premier passage trans-membranaire, quatre grandes étapes : Absorption (A) ; Distribution (D) ; Métabolisme (M) ; Excrétion du principe actif et de ses métabolites (E).
QuinoloneLes quinolones et fluoroquinolones forment une large classe d'antibactériens de synthèse qui comprennent les dérivés de l'acide nalidixique découvert en 1962 et utilisé chez l'homme dès l'année suivante. Cette famille d'antibactériens a fait l'objet de recherches très importantes aboutissant au dépôt de plus de brevets. L'ajout de l'atome de fluor dans les années 1970 a permis d'augmenter fortement la pénétration des molécules quinolones dans les cellules (jusqu'à 200 fois plus) : ce fut la naissance des fluoroquinolones, puissants antibiotiques capables de lutter contre une grande variété de germes chez l'homme et l'animal.
AminosideLes aminosides ou aminoglycosides constituent une famille d'antibiotiques actifs sur certains types de bactéries. Ils comprennent l'amikacine, l'isépamicine, la gentamicine, la kanamycine, la néomycine (dont la néomycine B ou framycétine), la nétilmicine, la paromomycine, la streptomycine (le plus connu, découvert non pas par Selman Waksman, comme on l'a longtemps cru, mais par son étudiant, Albert Schatz), la généticine et la tobramycine. La plupart de ces antibiotiques sont produits par des bactéries de la famille des actinomycètes, ou en sont dérivés par hémisynthèse.