Reconnexion magnétiquedroite|vignette|380px|Reconnexion magnétique: Ce schéma est une coupe à travers quatre domaines magnétiques séparés par une interface propice à un phénomène de reconnexion. Deux séparatrices (voir texte) divisent l'espace en quatre domaines magnétiques avec un point critique (de stagnation) au centre de la figure. Les larges flèches jaunes indiquent le mouvement général du plasma. Les lignes magnétiques et le plasma qui les porte s'écoulent vers le centre à partir du haut (lignes rouges) et du bas (lignes bleues) de l'image, reconnectent au niveau de la zone critique, puis s'évacuent vers l'extérieur à gauche et à droite.
Maximum solaireLe maximum solaire est la période d'activité solaire maximale survenant au cours du cycle solaire de 11 ans. Pendant le maximum solaire, un grand nombre de taches solaires apparaissent et le rayonnement solaire augmente d'environ 0,07 %. Cette augmentation du rayonnement solaires peut être décelable sur le climat de la planète. C'est lors des maxima solaires que les lignes de champ magnétique du Soleil sont les plus déformées, du fait que le champ magnétique de l'équateur solaire tourne à une vitesse légèrement supérieure à celle des pôles solaires.
Observatoire solaire et héliosphériqueL’Observatoire solaire et héliosphérique, en anglais Solar and Heliospheric Observatory, en abrégé SoHO, est un observatoire solaire spatial placé en orbite autour du Soleil. Son objectif principal est l'étude de la structure interne du Soleil, des processus produisant le vent solaire et de la couronne solaire. Pour mener à bien sa mission, le satellite SoHO, d'une masse de , emporte permettant d'effectuer des observations à la fois in situ et à distance. SoHO est sélectionné en 1984 dans le cadre du programme scientifique de l'Agence spatiale européenne.
Vent solairethumb|Voyager 1 et 2 dans l’héliosphère. Le vent solaire est un flux de particules constituées essentiellement d'ions et d'électrons qui sont éjectés de la haute atmosphère du Soleil. Ce flux varie en vitesse et en température au cours du temps en fonction de l'activité solaire. Pour les étoiles autres que le Soleil, on parle généralement de vent stellaire. Une sonde (mission Genesis) a tenté de recueillir des poussières issues du vent solaire, mais la récupération des échantillons s'est avérée délicate à la suite de l'écrasement sur la Terre de la capsule les contenant.
Éruption solaireUne éruption solaire ou éruption chromosphérique, couramment qualifiée de tempête solaire, est un événement primordial de l'activité du Soleil. La variation du nombre d'éruptions solaires permet de définir un cycle solaire d'une période moyenne de . vignette |Éruption solaire, avec panaches émis en anneau. vignette|gauche|L'activité solaire la plus importante jamais enregistrée à cette époque, imagée par Skylab, en 1973. vignette|Image d'une éruption solaire prise par le satellite TRACE de la Nasa.
MagnétohydrodynamiqueLa magnétohydrodynamique (MHD) est une discipline scientifique qui décrit le comportement d'un fluide conducteur du courant électrique en présence de champs électromagnétiques. Elle s'applique notamment aux plasmas, au noyau externe et même à l'eau de mer. C'est une généralisation de l'hydrodynamique (appelée plus communément dynamique des fluides, définie par les équations de Navier-Stokes) couplée à l'électromagnétisme (équations de Maxwell).
Impulsion électromagnétique nucléairevignette|Un Boeing E-4 (une version du Boeing 747 transformé en poste de commandement pour le Strategic Air Command) subissant une simulation d'impulsion électromagnétique. Une impulsion électromagnétique nucléaire (IEMN), également connue sous le nom NEMP (de l'anglais nuclear electromagnetic pulse) est une émission d'ondes électromagnétiques brève et de très forte amplitude qui peut détruire de nombreux appareils électriques et électroniques (reliés au courant et non protégés) et brouiller les télécommunications.
Éruption solaire de 1989L'éruption solaire de 1989 est une importante éruption solaire, qui survient durant le cycle et qui affecte la Terre. Elle entraîne des variations du champ magnétique terrestre, provoquant entre autres l'écroulement du réseau électrique d'Hydro-Québec (TransÉnergie). La tempête géomagnétique est provoquée par une éjection de masse coronale, le . L'éruption est quatre fois plus importante que la normale. Trois jours et demi plus, tard, à le , un orage géomagnétique violent heurte la Terre.
Trou coronalthumb|Disque solaire avec un trou coronal. Un trou coronal est une zone sombre à la surface du Soleil. Le Soleil est parcouru sur toute sa surface par des champs magnétiques. Certains de ces champs sont dits « fermés » : ils sortent en un point de l'astre et entrent en un autre, formant ainsi une boucle. Certains champs sont dits « ouverts » : ils sont dirigés vers l'espace. Dans ce dernier cas, une grande quantité de matière est projetée au-delà de la couronne, formant des vents solaires.
Anomalie magnétiquevignette|L'anomalie magnétique de Koursk (au nord) et l'anomalie de Bangui (Afrique), enregistrées par satellites. Les anomalies magnétiques résultent de la fossilisation du champ magnétique par les basaltes de la croûte océanique. Lorsque les roches riches en corps ferromagnétiques se mettent en place, elles fossilisent le champ magnétique existant. Dans tous les océans, les anomalies positives et négatives s'organisent en bandes parallèles.