vignette|Exemple de scarification corporelle.
La scarification est une pratique consistant à effectuer une incision superficielle de la peau humaine.
La scarification est une pratique médicale ou bien sociale, un type de modification corporelle ou un acte d'automutilation ou plus précisément de « lésion auto-infligée ».
Le mot vient du scarificare, qui signifie « inciser ».
Dans le sud de la France, certaines statues-menhirs néolithiques attestent la pratique de la scarification faciale dès 3000 ou 2500 av. J.-C.
vignette|Scarifications faciales "en moustaches de chat" sur la statue-menhir de la Dame de Saint-Sernin (Aveyron) du Musée Fenaille (Rodez). Vers 3000/2500 av. J.-C.
vignette|Ancienne pratique médicale utilisant la scarification.
La scarification à but médical est ancienne, pratiquée depuis l'Antiquité, c'est surtout du au qu'elle est une pratique répandue lors des saignées superficielles.
De nos jours, la scarification médicale a pour but de traiter des maladies de peau ou pour traiter des zones se trouvant à proximité intérieure de l'épiderme. La scarification est aussi utilisée dans certains cas de vaccination ou pour traiter des cas virulents de rosacée.
La scarification sociale a une origine ancienne. On la trouve couramment pratiquée en Afrique (particulièrement en Afrique de l'Ouest) où elle a remplacé le tatouage qui se distingue mal sur les peaux sombres.
La scarification sociale revêt une signification particulière, rituel de passage à l’âge adulte ou appartenance à un groupe restreint. Elle s'effectue à l'aide d'outils coupants tels que des morceaux de pierre, de verre, de coque de noix de coco, de couteaux.
Les Aborigènes d'Australie et certaines tribus de Nouvelle-Guinée pratiquent ou ont pratiqué la scarification.
En Occident, cette pratique a attiré les adeptes de modification corporelle qui la nomment parfois cutting (ou burning/branding bien que dans ce cas la pratique ne soit pas véritablement une scarification).
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Un rite de passage est un rite marquant le changement de statut social ou sexuel d'un individu, le plus généralement la puberté sociale mais aussi pour d'autres événements comme la naissance ou la ménopause. Le rituel se matérialise le plus souvent par une cérémonie ou des épreuves diverses. Tout espace peut devenir lieu de manifestation et d'organisation d'un rituel. Le rite est aussi la définition d’un temps différent qu’un temps ordinaire, un temps suspendu, où l’ordinaire se réorganise et se remet en place.
Les Dinka sont un peuple d'agriculteurs-pasteurs du Soudan du Sud, vivant dans les régions de Bahr al-Ghazal (bassin du Nil), Jonglei, ainsi qu'au sud du Kordofan et du Nil Supérieur. Selon les sources et le contexte, on observe plusieurs formes : Denka, Denkawi, Dieng, Dinkas, Jang, Jeng, Jiaan, Jieng, Moinjaang. Eux-mêmes se désignent comme Jieng (dans le Nil Supérieur) et muonyjang (dans le Bahr el Ghazal), termes voulant dire « hommes ». Le nom de Dinka leur aurait été attribué par les explorateurs européens.
Les Noubas désignent les différentes populations africaines qui vivent dans les monts Nouba au Kordofan du Sud, au Soudan. Selon les sources et le contexte, on observe quelques variantes : Nouba, Noubas, Nuba, Nubas. La plupart des langues des peuples Noubas, sont des langues kordofaniennes, du groupe niger-congo, une minorité étant des langues nilo-sahariennes. L'arabe soudanais sert de langue vernaculaire. Au , les Noubas sont organisés en petites communautés indépendantes.