Gigue (informatique) | EPFL Graph Search

Dans le domaine des réseaux informatiques, la gigue (en anglais jitter) est la variation de la latence au fil du temps. Il ne faut pas la confondre avec la gigue en électronique qui recouvre une notion différente. Plus précisément, la gigue est la différence de délai de transmission de bout en bout entre des paquets choisis dans un même flux de paquets, sans prendre en compte les paquets éventuellement perdus (). Selon la , section 1.1, le terme anglais Packet delay variation (variation du délai [de transmission] des paquets) devrait être préféré au terme jitter (gigue), à cause de la confusion possible avec l'usage en électronique. La recommandation Y.1540 de l'UIT-T définit dans sa section 6.2 cette variation de délai des paquets. La façon de choisir des paquets pour mesurer la gigue n'est pas précisée dans la . On peut prendre, par exemple, les paquets dont le délai de transmission a le plus varié au cours d'un laps de temps donné. Le délai de transmission est mesuré entre le départ du début du paquet à la source et l'arrivée de la fin du paquet à destination. Une composante du délai de transmission qui ne varie pas d'un paquet à l'autre peut être ignorée : ainsi, si la taille d'un paquet ne change pas et si les paquets prennent toujours le même temps à être traités à l'arrivée, on peut utiliser le moment où l'on commence à recevoir le paquet au lieu de celui où l'on a reçu le paquet dans son intégralité. La variation instantanée dans le délai des paquets est la différence de délai entre paquets successifs (dans ce cas, la précise la façon de choisir les paquets) et c'est souvent à cela que l'on se réfère quand on parle de gigue. Supposons par exemple que des paquets soient émis toutes les 20 ms. Si le second paquet est reçu 30 ms après le premier paquet, la gigue instantanée vaut −10 ms et on parle de dispersion. Si le second paquet est reçu 10 ms après le premier paquet, la gigue instantanée vaut +10 ms et on parle d'agglutination (clumping en anglais). Parfois, la gigue désigne la variance dans le délai de transmission des paquets.

Delay and coding in multiple-user communications

Stéphane Musy

In multiple-user communications, the bursty nature of the packet arrival times cannot be divorced from the analysis of the transmission process. However, in traditional information theory the random arrival times are smoothed out by appropriated source coding and no consideration is made for the end-to-end delay. In this thesis, using tools from network theory, we investigate simple models that consider the end-to-end delay and/or the variability of the packet arrivals as important parameters, while staying in a information theoretic framework. First, we simplify the problem and focus on the transmission of a bursty source over a single-user channel. We introduce a new measure of channel features that enable us to incorporate the possibility to code among several packets in a scheduling problem. In this setup, we look for policies that minimize the average packet delay. Assuming that the packets are independent and sufficiently large to perform capacity achieving coding, we then consider the problem of allocating rates among a finite number of users communicating through a multiple-user channel. Following the previous work in the context of multiple-access channel, we formulate a scheduling problem in which the rate of each user is chosen from the capacity region of the multiple-user channel. Here, the goal is to find a scheduling policy that minimizes the sum of the transmitter queue lengths, such a policy is called delay optimal. In particular settings, for the additive Gaussian multiple-access channel we show the delay optimality of the Longer Queue Higher Rate policy introduced by Yeh. And, when the users communicate through a symmetric broadcast channel, we propose and show the delay optimality of a Best User Highest Possible Rate policy, among a large class of admissible policies. Finally, in the last part of this thesis, we look at the multiple-user channel coding problem from the perspective of the receivers. By measuring the transmission rates at the receivers, we are able to define variable length codes and to characterize the region of achievable rates when the receivers can decode their intended messages at different instants of time. For the two-user degraded broadcast channel and for the two-user multiple-access channel, we show that the gain in using variable length codes essentially comes from the possibility for the receivers to decode the transmitted messages in non-overlapping periods of time.

EPFL2007

Delay and coding in multiple-user communications

Stéphane Musy

EPFL2007