Đakovo (parfois orthographié Djakovo) est une ville et une municipalité située en Slavonie, dans le Comitat d'Osijek-Baranja, en Croatie. Au recensement de 2001, la municipalité comptait habitants, dont 96,49 % de Croates et la ville seule comptait habitants.
Au cours des époques, le nom de la ville a varié : Dyaco, Diaco, Dyacow, Jakova, Diakovar...
De nombreux objets archéologiques trouvés dans la ville de Djakovo et dans ses environs, particulièrement lors des fouilles menées en 1997, attestent d'une production importante de la ville au Néolithique (environ -5500).
Djakovo est mentionnée pour la première fois dans un document écrit en 1239 par lequel le prince Coloman donne à l'évêque Ponsi la suzeraineté sur Đakovo et sa région. De cette époque date l'implantation des évêques à Djakovo. La ville est encore aujourd'hui une ville épiscopale, siège de l'évêché de Djakovo-Syrmie. La ville est conquise par les Turcs ottomans en 1536, et le reste sous leur domination pendant 150 ans, sous le nom de Jakova. Durant cette époque sombre pour la ville, les églises sont détruites et des mosquées bâties à la place, dont la plus connue est celle de Ibrahim Pasha.
L'évêché revient dans la ville en 1690 et une petite cathédrale est bâtie. Djakovo devient en 1773 le siège de l'évêché de Bosnie - Djakovo et Syrmie.
En 1805, lors de l'invasion de l'Autriche-Hongrie par Napoléon, un troupeau de chevaux Lipizzan est évacuée sur la commune.
Josip Juraj Strossmayer est nommé évêque de la ville en 1849, et, grâce aux revenus importants de l'évêché à cette époque (il dispose alors de acres () de pâturages, de terres arables, de vignes et de forêts, ainsi que d'élevages de chevaux et d'un important cheptel, ce qui génère un revenu annuel de à forints hongrois), il décide de construire une nouvelle cathédrale - la cathédrale Saint-Pierre - dont la réalisation commence en 1866.
Puis, la région fait partie du Royaume de Croatie-Slavonie et des Pays de la Couronne de saint Étienne.