Résumé
Une imposture est l'action délibérée de se faire passer pour ce qu'on n'est pas (quand on est un imposteur), ou de faire passer une chose pour ce qu'elle n'est pas (supercherie, mystification, escroquerie, voire canular). La nature d'une chose ou l'identité d'une personne se révèle en définitive différente de ce qu'elle laissait paraître ou croire. C'est une forme de tromperie. Ce mot provient du latin imponere : , et ne donne pas naissance, en français, tout comme le mot « supercherie », à un verbe : on dit en revanche, « abuser », « mystifier », « tromper », « escroquer », etc., suivant les contextes. Il existe de nombreuses formes d'impostures. Ce mot a une connotation négative, voire insultante, surtout en sa forme adjectivale, « imposteur ». Dans l'ordre du discours, on « dénonce » une imposture (et/ou l'imposteur, auteur de la tromperie), ce qui revient à en démonter les mécanismes, à lever le voile. Son utilisation en tant que mode de manipulation peut être anodine et limitée, mais obéit aussi dans certains cas à des desseins d'escroquerie ou de propagande. L'imposture soulève de nombreuses problématiques : sociologique (la « comédie humaine »), psychologique (crise identitaire, sentiment d'imposture), philosophique, politique, etc. Elle caractérise de façon quasi anthropologique la plupart des faits ou actions humaines : les simulacres mis en place (masques, phénomènes illusifs, discours invérifiables, etc.) participent d'un jeu continuel, celui de la représentation, un jeu organisé et parfois inconscient, qui oppose ou confond vérité et mensonge, profane et sacré (voir les analyses de René Girard et Jean Baudrillard (Simulacres et Simulation)). Ainsi, dans les années 1980, les nouveaux romanciers ont publié des autobiographies qui, tout en autorisant une lecture référentielle de leurs œuvres, constituent des « impostures de la conscience et des dissimulations de l'inconscient ». D'autres penseurs comme Guy Debord, constatant que puisque , à l'heure de la , il convient désormais de rassembler les .
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Publications associées (8)
Concepts associés (21)
Manipulation mentale
vignette|upright=1.0|Vue d'artiste de la coercition et du lavage de cerveau. Une manipulation mentale ou manipulation psychologique est une méthode délibérément mise en œuvre dans le but de contrôler ou influencer la pensée, les choix, les actions d'une personne, via un rapport de pouvoir ou d'influence (suggestions, contraintes). Les méthodes utilisées faussent ou orientent la perception de la réalité de l'interlocuteur en usant notamment d'un rapport de séduction, de suggestion, de persuasion, de soumission non volontaire ou consentie.
Mensonge
vignette|Ulysse simulant la folie, tapisserie du . vignette|Pinocchio, autre personnification du mensonge. Le mensonge (ou menterie au Québec) est l'énoncé délibéré d'un fait que son annonceur sait contraire à la vérité, ou encore la dissimulation de la vérité ; dans ce dernier cas on parle plutôt de « mensonge par omission ». Il ne faut pas le confondre avec la contrevérité, qui est une affirmation inexacte sans que son auteur le sache obligatoirement.
Big lie
A big lie (große Lüge) is a gross distortion or misrepresentation of the truth primarily used as a political propaganda technique. The German expression was first used by Adolf Hitler in his book Mein Kampf (1925) to describe how people could be induced to believe so colossal a lie because they would not believe that someone "could have the impudence to distort the truth so infamously". Hitler claimed that the technique had been used by Jews to blame Germany's loss in World War I on German general Erich Ludendorff, who was a prominent nationalist political leader in the Weimar Republic.
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