Résumé
vignette|Ulysse simulant la folie, tapisserie du . vignette|Pinocchio, autre personnification du mensonge. Le mensonge (ou menterie au Québec) est l'énoncé délibéré d'un fait que son annonceur sait contraire à la vérité, ou encore la dissimulation de la vérité ; dans ce dernier cas on parle plutôt de « mensonge par omission ». Il ne faut pas le confondre avec la contrevérité, qui est une affirmation inexacte sans que son auteur le sache obligatoirement. Le mensonge est une forme de manipulation qui vise à faire accroire à autrui ce qu'il n'aurait pas cru s'il avait su la vérité. En général, le mensonge s'oppose à la véracité (le fait de dire le vrai), à la sincérité ou à la franchise. Plus précisément, mentir consiste à déguiser sa pensée dans l'intention de tromper. Cette intentionnalité distingue le mensonge d'autres usages faux de la parole qui relèvent du divertissement de la rhétorique. À ce titre, il est considéré comme une faute morale par la tradition philosophique et religieuse, même si plusieurs formes de mensonge sont légitimées par quelques philosophes – comme Benjamin Constant, dans son débat avec Emmanuel Kant sur le « droit de mentir ». Certains mensonges sont punis par la loi, comme l'usage de faux, le non-respect des contrats dans le commerce, ou la fausse déclaration en justice. L'opposition « mensonge » et « vérité » est courante. Néanmoins, le mensonge relève d'un acte moral (la bonne ou la mauvaise foi), alors que la vérité relève du fait (le vrai et le faux). Le contraire du mensonge serait donc la sincérité et celui de la vérité l'erreur. Il est d'ailleurs possible de mentir et de dire involontairement la vérité. Le dicton renvoie aussi à l'idée que, peut-être, et entraîne ainsi un « bon » mensonge, au moins par omission. Morale et religion distinguent traditionnellement trois sortes de mensonges : Le mensonge joyeux, énoncé pour plaisanter ou se moquer quelque peu. Il est distingué toutefois lui-même de la simple plaisanterie de circonstance où les deux parties sont de connivence sans ambiguïté sur le fait que l'information mentionnée est fictive : morale comme religion cessent dès lors d'être concernées.
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Concepts associés (14)
Postvérité
vignette|Caricature de l'humoriste Stephen Colbert, auteur en 2005 du concept de « truthiness », illustrant un état d'esprit émergeant alors aux États-Unis, à la suite de la montée en puissance des théories du complot. Les expressions « ère post-vérité » et, plus rarement, « ère post-factuelle », sont utilisées pour décrire l'évolution des interactions entre la politique et les médias au , du fait de la montée en puissance de l'usage social d'internet, notamment de la blogosphère et des médias sociaux.
Manipulation mentale
vignette|upright=1.0|Vue d'artiste de la coercition et du lavage de cerveau. Une manipulation mentale ou manipulation psychologique est une méthode délibérément mise en œuvre dans le but de contrôler ou influencer la pensée, les choix, les actions d'une personne, via un rapport de pouvoir ou d'influence (suggestions, contraintes). Les méthodes utilisées faussent ou orientent la perception de la réalité de l'interlocuteur en usant notamment d'un rapport de séduction, de suggestion, de persuasion, de soumission non volontaire ou consentie.
Campagne de dénigrement
vignette|Worms (Allemagne) en 1935. Des passants lisent les titres du journal Der Stürmer placardés au mur : « Avec le Stürmer contre Judas » et « Les Juifs seront notre désastre » Une campagne de dénigrement a pour but d'endommager ou de remettre en question la réputation d'une personne ou d'une organisation en diffusant de la propagande négative.
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