Résumé
vignette|Configuration illustrant la distribution équatoriale des doublets non liants (en jaune) et la disposition axiale des ligands (en blanc), alignés avec l'atome central. En chimie, une géométrie moléculaire linéaire décrit un arrangement dans l'espace correspondant à un atome central lié à deux autres atomes, ou ligands, formant un angle de liaison de 180°. Les molécules organiques linéaires, comme l'acétylène HC≡CH, sont souvent décrites comme résultant d'une hybridation sp de leurs atomes de carbone. Les molécules diatomiques sont linéaires par définition. Elles sont formées d'un atome central, noté A, lié à un ligand, noté X, avec de zéro à trois doublets non liants, notés E, sur l'atome central ; ces configurations sont notées respectivement AX, AXE, et , et correspondent par exemple aux molécules de fluorure d'hydrogène HF, de cyanure CN, d'oxygène et de chlorure d'hydrogène HCl, respectivement. Selon la théorie VSEPR, une molécule triatomique peut être linéaire si elle comprend zéro ou trois doublets non liants, configurations notées respectivement et et qui correspondent par exemple au fluorure de béryllium et au difluorure de krypton , respectivement. Le dioxyde de carbone , le sulfure de carbonyle COS, le cyanure d'hydrogène HCN, les anions azoture et thiocyanate SCN, et le cation nitronium sont des espèces chimiques linéaires sans doublet non liant, correspondant à la configuration . Le difluorure de xénon et l'anion triiodure sont quant à eux des exemples d'espèces chimiques linéaires avec trois doublets non liants, correspondant à la configuration : dans cette dernière, les cinq doublets de l'atome central présentent une géométrie bipyramidale trigonale dans laquelle les doublets non liants occupent les trois positions équatoriales et les deux ligands occupent les deux positions axiales. Dans leur phase gazeuse, le fluorure de béryllium , le chlorure de béryllium et le dioxyde de silicium sont des molécules linéaires. En ce qui concerne les composés organométalliques, on peut citer le diméthylmercure et le diméthylzinc .
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Cours associés (7)
CH-160(g): Advanced general chemistry
Cet enseignement vise l'acquisition des notions essentielles relatives à la structure de la matière, aux équilibres et à la réactivité chimiques. Le cours et les exercices fournissent la méthodologie
CH-160(f): Advanced general chemistry
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Concepts associés (10)
Géométrie moléculaire bipyramidale trigonale
En chimie, une géométrie moléculaire bipyramidale trigonale est la géométrie des molécules où un atome central, noté A, est lié à cinq atomes, groupes d'atomes ou ligands, notés X, aux sommets d'une bipyramide triangulaire, ou « diamant triangulaire ». Cette configuration est notée AX5E0 selon la théorie VSEPR. C'est l'un des rares cas où les angles de liaison ne sont pas identiques (voir aussi bipyramide pentagonale), ce qui s'explique simplement par le fait qu'il n'existe pas d'arrangement géométrique qui peut résulter en cinq angles égaux dans les trois dimensions.
Molécule d'eau
La molécule d’eau, de formule , est le constituant essentiel de l’eau pure. Celle-ci contient également des ions résultant de l’autoprotolyse de l’eau selon l’équation d'équilibre : H + OH (ou 2 HO + OH). L’eau pure n’est pas présente dans la nature et doit être obtenue par des processus physiques. Cette molécule a des propriétés complexes à cause de sa polarisation (voir la section Nature dipolaire). L’eau à pression ambiante (environ un bar) est gazeuse au-dessus de , solide en dessous de et liquide entre les deux.
Théorie VSEPR
La théorie VSEPR (sigle de l'anglais Valence Shell Electron Pair Repulsion, en français RPECV : « répulsion des paires électroniques de la couche de valence ») est une méthode destinée à prédire la géométrie des molécules en s'appuyant sur la théorie de la répulsion des électrons de la couche de valence. Elle est aussi connue sous le nom de « théorie de Gillespie » (ou théorie de Nyholm-Gillespie). Ce sont les Britanniques Nevil Sidgwick et Herbert Powell de l'Université d'Oxford qui ont proposé en 1940 une corrélation entre la géométrie moléculaire et le nombre des électrons de valence.
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