Concept

Harcèlement scolaire

Résumé
thumb|250px|La violence physique est la forme de harcèlement la plus manifeste mais n'est pas la seule. Le harcèlement scolaire, intimidation ou plus rarement « caïdage » (voir également brimade, bizutage) décrit des comportements de harcèlement en milieu scolaire. Il est caractérisé par l'usage répété de violences, dont des moqueries et autres humiliations. Les récents développements dans les technologies de la communication viennent compliquer le problème du harcèlement scolaire. Au moyen du « cyberharcèlement » (ou « cyberintimidation », « cyberbullying »), les enfants harceleurs peuvent poursuivre leurs méfaits hors des murs de l'école, anonymement ou pas. Le concept du harcèlement scolaire a été forgé au début des années 1970 par le psychologue Dan Olweus à l'occasion d'études réalisées dans des établissements scolaires scandinaves, à l'issue desquelles il a établi trois caractères permettant de définir le harcèlement : Le ou les agresseurs agissent dans une volonté délibérée de nuire ; Les agressions sont répétées et s'inscrivent dans la durée ; La relation entre l'agresseur ou les agresseurs et la victime est asymétrique. Le premier des trois critères a toutefois été contesté par la suite, les enfants n'ayant pas nécessairement la même perception de l'intentionnalité que les adultes. Le dernier point exclut de facto les conflits tels que les bagarres ou les disputes entre élèves : pour qu'il y ait harcèlement, il faut que la victime ne soit pas, ou ne se considère pas en situation de se défendre. La pratique du harcèlement scolaire va de pair avec une situation de domination. Si la violence physique constitue bien l'une des formes prises par le harcèlement scolaire, celui-ci ne saurait se restreindre à ce type de passage à l'acte. Dans la définition qu'il en donne, Dan Olweus indique que doivent être considérées comme des formes de harcèlement scolaire, au même titre que les menaces physiques : les moqueries, l'ostracisme, ou encore la propagation de fausses rumeurs à l'encontre de la victime, si tant est que celles-ci visent à la faire rejeter par les autres.
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