YabusameLe est une technique de tir à l'arc japonaise pratiquée à cheval. L'archer tire des flèches sans pointes (soit sifflantes, soit avec une boule au bout) sur trois cibles de bois. Ce type de tir à l'arc est apparu au début de l'époque de Kamakura. Le shogun Minamoto no Yoritomo s'inquiétait des lacunes de ses samouraïs au tir à l'arc. Il organisa donc le yabusame comme une forme d'entraînement. Aujourd'hui, le yabusame est pratiqué entre autres dans le temple de Tsurugaoka à Kamakura et dans les villes japonaises avec un rituel shinto en automne.
KyūjutsuLe kyūjutsu était utilisé sur les champs de bataille bujutsu. L'arc était l'arme symbole du samouraï. Une fois les armes à feu introduites au Japon au , le kyūjutsu a perdu son utilité et a muté pour devenir le kyūdō. vignette|Archer à l'entrainement. vignette|À l'époque de Muromachi. Les origines du tir à l'arc au Japon remonte à la préhistoire comme dans le reste du monde. Les premières images dépeignant l'arc japonais asymétrique date de la période Yayoi.
YumiLe , appelé , est l'arc traditionnel japonais utilisé au kyūdō et yabusame. Le mot japonais yumi se traduit par « arc ». Deux types d'arcs traditionnels coexistent : le grand arc japonais appelé daïkyu et l'arc court appelé hankyu. Le terme yumi est utilisé familièrement pour nommer le daïkyu, le hankyu étant moins connu du grand public. Les deux arcs ont la même silhouette asymétrique. Le yumi a une forme particulière : l'arc est exceptionnellement long, pour sa taille standard et proportionné à l’allonge (yasuka) du tireur.
Culture japonaisevignette|Une danseuse exécutant une danse traditionnelle. vignette|Sceau impérial du Japon à 16 pétales doubles. La culture japonaise plonge ses racines dans les cultures continentales chinoise et coréenne, avant de connaître une longue période d'isolement (sakoku) sous le shogunat Tokugawa, jusqu’à l'arrivée des « bateaux noirs » et l'ère Meiji (1868-1912). De ces emprunts variés résulte une culture très différenciée des autres cultures asiatiques et dont l'écho résonne encore dans le Japon contemporain.
Zenvignette|La calligraphie de l’enso (en japonais, « cercle ») symbolise, dans le bouddhisme zen, la vacuité ou la pratique et l'éveil qui sans cesse se renouvellent (dokan, « anneau de la Voie »). Ce symbole est issu du wuwei taoïste. Le zen est une branche japonaise du bouddhisme mahāyāna hérité du chan chinois. Elle met l'accent sur la méditation (dhyāna) dans la posture assise dite de zazen. Le mot « zen » est la romanisation de la prononciation japonaise du caractère chinois ; il est prononcé chán en mandarin, zeu en shanghaïen et est également appelé Son en Corée et Thiền au Vietnam.
Archerie montéeL'archerie montée désigne une technique de combat impliquant un cavalier armé d'un arc. Pour utiliser son arc, le cavalier doit lâcher les rênes et de tels soldats ont donc besoin d'une habileté équestre exceptionnelle. Cette façon de combattre est typique des nomades à cheval des steppes eurasiennes. Parmi les peuples connus dans ce domaine, on trouve les peuples indo-iraniens (Scythes, Parthes, Sassanides, Sarmates, Roxolans, Iazyges, Alains, etc.), les peuples turco-mongols (Huns ou Xiongnu, Avars, Proto-Bulgares, Köktürks, Khazars, Petchénègues, Coumans, etc.
Tir à l'arcvignette|Archer au moment du tir. Le tir à l'arc est un sport de précision et de concentration dans lequel les compétiteurs tentent de tirer leurs flèches au centre d'une cible avec leur arc. Historiquement, le tir à l'arc a été utilisé pour la chasse et le combat, tandis que dans les temps modernes, son utilisation principale est celle d'une activité sportive. Une personne qui pratique le tir à l'arc est appelée un archer.
Époque d'EdoL' ou est la subdivision traditionnelle de l'histoire du Japon qui commence vers 1600, avec la prise de pouvoir de Tokugawa Ieyasu lors de la bataille de Sekigahara, et se termine vers 1868 avec la restauration Meiji. Elle est dominée par le shogunat Tokugawa dont Edo (ancien nom de Tokyo) est la capitale. Oda Nobunaga Au cours de la seconde moitié du , trois chefs militaires se succèdent au pouvoir et contribuent à l'unification de tout l'archipel japonais. Oda Nobunaga commence ce processus d'unification de 1560 à 1582.
Époque de KamakuraL' est l'une des 14 subdivisions traditionnelles de l'histoire du Japon. Cette période, qui commence en 1185 et s'achève en 1333, est placée sous l'autorité politique du shogunat de Kamakura. Elles constitue la première partie du « Moyen Âge » de l'histoire japonaise, qui va jusqu'à la fin du . Le vit le pouvoir impérial et l'aristocratie civile laisser les premiers rôles aux familles de l'élite guerrière, d'abord les Taira, puis, à l'issue de la guerre de Genpei (1180-1185), aux Minamoto de la lignée Seiwa Genji, dont le chef de clan, Yoritomo, devint alors le personnage le plus puissant du Japon.
Samouraïvignette|upright=1|Samouraï en armure (1860). vignette|upright=1|Des samouraïs, vers les années 1860. vignette|upright=1|Saigō Takamori (assis en uniforme occidental) entouré de ses officiers, en tenue de samouraï, lors de la rébellion de Satsuma en 1877. Image tirée d'un article du Monde illustré (1877). Le (à ne pas confondre avec le ) est un membre de la classe guerrière qui a dirigé le Japon féodal durant près de . vignette|gauche|upright=0.6|Kanji pour « samouraï ».