Le syndrome confusionnel, confusion mentale ou état confusionnel, comprend un ensemble de troubles des fonctions supérieures, et correspond à une atteinte aiguë et globale des fonctions mentales, se caractérisant essentiellement par un trouble de la conscience. Lorsqu'un onirisme peut lui être associé, on parle alors de syndrome confuso-onirique. Dans les pays anglophones il peut encore être appelé « encéphalopathie métabolique » ou .
Le terme de « confusion mentale » a été employé pour la première fois à la fin du par un psychiatre français, Philippe Chaslin (1895), qui le définissait comme une affection aiguë constituée par une forme d'affaiblissement et de dissociation intellectuels, qui peut être accompagnée ou non de délire, d'agitation ou d'inertie.
Le même auteur cite quelques causes possibles d'origine organique : fièvre, infection, toxique, inanition.
Le syndrome confusionnel s'installe le plus souvent en quelques jours. Le début est marqué par l'apparition d'un trouble comportemental traduisant une rupture avec l'état antérieur ; le patient est envahi d'un sentiment d'étrangeté, d'une perplexité anxieuse, devient irritable et insomniaque.
À la phase d'état, les éléments essentiels sont représentés par l'association d'un trouble de la vigilance, de troubles perceptifs, d'une désorientation temporo-spatiale et d'une altération globale des fonctions cognitives. Le patient est incapable d'appréhender pleinement l'environnement (obnubilation) ; les troubles de l'attention lui interdisent d'intégrer correctement les perceptions sensorielles ; il en résulte distorsion et obscurcissement de la réalité, avec apparition de productions délirantes à type d'illusions ou d'hallucinations (le plus souvent visuelles, parfois auditives) et d'un vécu onirique. Le sujet adhère totalement à cette production mal systématisée, intense et génératrice d'anxiété et de peur.
Des comportements inadaptés, voire dangereux pour le patient et son entourage peuvent en résulter.
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Lhalopéridol (R1625) est une butyrophénone et un médicament antipsychotique typique de la classe des neuroleptiques. Ce médicament est utilisé pour le contrôle des symptômes des psychoses aigües, de la schizophrénie aigüe, des phases maniaques chez les bipolaires (maniaco-dépressifs), de l'hyperactivité et pour contrôler l'agressivité, l'agitation extrême et les pensées psychotiques, qui peuvent être induites par l'usage détourné de substances psychotropes telles que les amphétamines, le LSD ou la PCP.
La (en allemand ) est une maladie neurodégénérative incurable à ce jour du tissu cérébral qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales et notamment de la mémoire. C'est la cause la plus fréquente de démence chez l'être humain. En 2015, il y a approximativement de personnes dans le monde atteintes de la maladie d'Alzheimer. Le plus souvent, la maladie débute chez les personnes ayant plus de ; seuls 4 % à 5 % des cas d'Alzheimer commencent avant cet âge.
Un agent anticholinergique dit aussi atropinique est une substance appartenant à une classe pharmacologique de composés qui servent à réduire les effets où l'acétylcholine joue le rôle de neuromédiateur dans le système nerveux central et le système nerveux périphérique. L'acétylcholine étant le principal neuromédiateur du système nerveux parasympathique, son blocage entraîne une augmentation du tonus sympathique. L'ipratropium est l'étalon de cette classe. Il est particulièrement utilisé dans les broncho-pneumopathies chroniques obstructives.
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Weber et al. provide evidence in support of a stress-diathesis model of functional neurological disorders. They identify trauma history in the form of emotional neglect as a psychological risk factor, and reduced hippocampus and amygdala volume as a predis ...