Résumé
Lhalopéridol (R1625) est une butyrophénone et un médicament antipsychotique typique de la classe des neuroleptiques. Ce médicament est utilisé pour le contrôle des symptômes des psychoses aigües, de la schizophrénie aigüe, des phases maniaques chez les bipolaires (maniaco-dépressifs), de l'hyperactivité et pour contrôler l'agressivité, l'agitation extrême et les pensées psychotiques, qui peuvent être induites par l'usage détourné de substances psychotropes telles que les amphétamines, le LSD ou la PCP. L'ester décanoïque correspondant (Haldol décanoate, R13672) constitue une prodrogue de l'haldol permettant une action prolongée après injection intramusculaire. Outre le décanoate d'halopéridol, on peut également utiliser le lactate d'halopéridol. vignette|gauche|Comprimé oral de halopéridol, Vers le milieu des années 1950, Paul Janssen, à la recherche d'un brevet pour l'entreprise familiale, avait entendu parler de l'effet psychotisant de l'amphétamine constaté chez des cyclistes dopés. Il en déduisit qu'un antagoniste de l'amphétamine pourrait avoir un effet antipsychotique ce qui se confirma avec l'halopéridol. C'est alors que s'imposa, d'abord en Belgique puis dans le reste du monde occidental, celui qui allait devenir le premier des neuroleptiques en psychiatrie. Il présentait en outre l'avantage d'être essentiellement antidélirant, et moins sédatif que les dérivés de la chlorpromazine. L'halopéridol a été synthétisé pour la première fois le . Produit de recherches principalement par une équipe de chercheurs en psychiatrie à l'Université de Liège (un travail de Jean Bobon, ), il se nomme ainsi en raison des deux substituts halogénés incorporés dans la molécule. Sous le nom de marque Haldol, le médicamment a été autorisé et commercialisé en Belgique en . L'halopéridol a été utilisé en psychiatrie punitive en URSS ainsi que sur Abu Zubaydah, l'un des détenus de Guantanamo. Il est également utilisé hors indication médicale lors de l'expulsion des immigrés illégaux aux États-Unis.
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Chlorpromazine
La est historiquement le premier médicament antipsychotique. Vendue sous forme de chlorhydrate de chlorpromazine, dénommée Largactil en Europe et Thorazine aux États-Unis, elle fut initialement surnommée la « lobotomie chimique » par le Heinz Lehmann en raison des effets similaires avec cette pratique neurochirurgicale controversée. Le surnom de « camisole chimique » fut par la suite généralisé en raison de son effet narcotique. Elle possède un effet anxiolytique, hypnotique, antihypertenseur, antiémétique et anticholinergique.
Syndrome confusionnel (délirium)
Le syndrome confusionnel, confusion mentale ou état confusionnel, comprend un ensemble de troubles des fonctions supérieures, et correspond à une atteinte aiguë et globale des fonctions mentales, se caractérisant essentiellement par un trouble de la conscience. Lorsqu'un onirisme peut lui être associé, on parle alors de syndrome confuso-onirique. Dans les pays anglophones il peut encore être appelé « encéphalopathie métabolique » ou .
Antipsychotique atypique
Les antipsychotiques atypiques (aussi appelés antipsychotiques « de deuxième génération ») désignent une sous-classe pharmacologique des neuroleptiques utilisés dans le traitement médicamenteux de troubles psychiatriques. Ils sont en particulier utilisés dans le traitement de la schizophrénie. Ils sont également parfois utilisés dans la phase maniaque du trouble bipolaire. Le qualificatif atypique est utilisé pour distinguer ces médicaments des antipsychotiques « typiques ».
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