Le zodiaque de Dendérah est un bas-relief célèbre de l'Égypte antique représentant la voûte céleste et ses constellations. Il était placé au plafond d'une chapelle dédiée à Osiris, située sur le toit du temple d'Hathor à Dendérah.
C'est une œuvre de la période ptolémaïque sculptée dans un bloc de grès et mesurant 2,55 mètres sur 2,53. Au , Jean-François Champollion avait daté le relief de la période gréco-romaine, mais nombre de ses contemporains ont postulé qu'il datait du Nouvel Empire. Aujourd'hui, la date la plus acceptée est autour de 50 avant notre ère.
Transporté en France en 1821, il est aujourd'hui exposé à Paris, au musée du Louvre. Par la suite, une copie a été installée dans l'emplacement d'origine, à Dendérah.
Le zodiaque est découvert, lors de l'expédition d'Égypte (1798-1801) de Bonaparte, par le général français Desaix (1768-1800) qui poursuivait les Mamelouks, près de Thèbes, en novembre 1798.
Dominique Vivant Denon revient dessiner le zodiaque. En 1799, les ingénieurs des Ponts et Chaussées Prosper Jollois et Édouard de Villiers du Terrage font un nouveau relevé, plus précis. Leur dessin servira aux études ultérieures. On laissera au savant Joseph Fourier le soin d'interpréter le zodiaque.
En 1821, le roi Louis XVIII achète le zodiaque au pacha Mehemet Ali. Découpé par le maître-maçon Claude Lelorrain, il sera rapporté en France et exposé à la bibliothèque royale (actuelle bibliothèque nationale) jusqu'à son transfert au Louvre en 1922.
Les circonstances de l'acquisition du zodiaque par la France sont relatées par plusieurs sources.
Auguste Mariette, en 1875, décrit très précisément le temple. Le zodiaque n'est plus là ; il ne pourra donc pas l'analyser. Cependant, Mariette y fait allusion (page 28) : « Tout le monde connaît le temple d'Hathor, ne fût-ce que par le zodiaque qui a donné lieu à des controverses si retentissantes » puis (page 275), il situe le zodiaque dans la chambre n° 2 du sud du groupe du sud du temple d'Osiris : « Chambre du sud.