Concept

Jabberwocky (poème)

Résumé
vignette|upright=1.1|Illustration du Jabberwock par John Tenniel. Le Jabberwocky (ou Jabberwock ou Jaseroque dans certaines traductions françaises) est un des poèmes les plus connus de Lewis Carroll, qui apparaît à l'origine dans De l'autre côté du miroir (Through the Looking-Glass, and What Alice Found There, 1871). En triturant la langue et les mots, en inventant le mot-valise (qu'il appelle « portmanteau » en référence au mot français « porte-manteau »), Lewis Carroll ouvre une voie nouvelle pour les poètes et la poésie, qu'empruntent ensuite, en France, aussi bien Roussel et Artaud que Leiris, puis Queneau et les oulipiens comme Roubaud, Salon, Fournel ou encore Le Tellier. Le poème est inséré dans le premier chapitre de De l'autre côté du miroir, où une glace est nécessaire à Alice pour parvenir à le lire, car il est imprimé à l'envers : Lewis Carroll a lancé à ses traducteurs un vrai défi. Se frotter à la traduction de Jabberwocky, c'est à la fois pénétrer dans les profondeurs d’une langue et de son imaginaire, mais aussi se plier à une impérieuse et unique exigence de rythme, de musique et de sens. La traduction souvent citée est la première des deux réalisées par Henri Parisot (1946), en voici un extrait pour la première strophe : Dans le long-métrage d'animation Alice au pays des merveilles de Walt Disney, le Chat du Cheshire chante ce refrain comme une rengaine. En français, elle a été traduite par : Il existe plus de dix autres traductions. Un ouvrage a été consacré à cette question épineuse par Bernard Cerquiglini, linguiste et spécialiste de la langue française. Dans À travers le Jabberwocky de Lewis Carroll (paru aux éditions Le Castor astral), il se concentre sur cette première strophe, incontestablement la plus originale, et analyse onze de ces mots-valises, dans huit traductions, de celle, classique, de Parisot, à celle, « anti-grammaticale », d’Antonin Artaud. La préface de cet ouvrage est d'Hervé Le Tellier. Dans le chapitre 6 de De l'autre côté du miroir, Gros Coco (Humpty Dumpty) propose un commentaire - et presque une traduction - du poème pour en expliquer le sens à Alice.
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