L’alphasyllabaire malayalam (malayalam : മലയാളലിപി, malayāḷalipi) est un système d’écriture brahmique principalement utilisé pour écrire le malayalam, une langue dravidienne parlée par environ 35 millions de personnes notamment dans le sud de l’Inde, dans l’État du Kerala. Il est aussi utilisé pour écrire le sanskrit et le konkani conjointement avec d'autres systèmes d'écriture, ainsi que certaines langues peu parlées comme le betta kurumba et l'adiya. Comme beaucoup d'autres systèmes d'écriture indiens, c'est un abugida. L'écriture s'effectue de gauche à droite et la première ligne est celle du haut tout comme dans l'alphabet latin.
La romanisation est indiquée selon la norme ISO 15919 et la prononciation est celle de la langue malayalam. Toutefois, elle est très similaire dans les autres langues utilisant le même système d'écriture.
Voici les 38 consonnes malayalam (വ്യഞ്ജനങ്ങൾ ; vyanjanam) dans l'ordre alphabétique (les graphies obsolètes sont ) :
Une consonne sans diacritique est suivie de la voyelle . Le virama (ചന്ദ്രക്കല ; candrakkala) est un signe diacritique qui permet d'indiquer une consonne qui n'est suivie d'aucune voyelle.
Parfois, en fin de mot, le virama peut représenter une voyelle très courte (സംവൃതോകാരം ; saṁvr̥tōkāram). Sa prononciation varie selon les dialectes mais les plus courantes sont et . La romanisation est généralement ŭ.
Les 9 chillus, ou chillaksharam (ചില്ലക്ഷരം ; cillakṣaram) sont des consonnes spéciales qui sont toujours indépendantes sans qu'il ne soit nécessaire de leur apposer un virama (les chillus obsolètes sont et risquent de ne pas s'afficher correctement sur certains navigateurs).
Voici la liste des 16 voyelles malayalam (സ്വരങ്ങൾ ; svaram) dans l'ordre alphabétique (les voyelles obsolètes sont et les graphies obsolètes sont ) :
L'anusvara (അനുസ്വാരം ; anusvāram) indiquait autrefois une nasalisation. Aujourd'hui, il indique juste le phonème après une voyelle. Il est toujours précédé et jamais suivi par une voyelle.
Note : l'anusvara (ം) ressemble graphiquement à la consonne ṭha (ഠ).
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Les langues en Inde sont très diverses et appartiennent à plusieurs familles linguistiques. Le recensement de 2011 a comptabilisé 270 langues maternelles dans le pays, dont 122 langues importantes. La Constitution indienne reconnaît 22 langues officielles. 77 % des Indiens parlent une langue indo-aryenne (dont la plus parlée du pays, le hindi, est la langue maternelle de d'Indiens, soit 41 % de la population), 20 % une langue dravidienne. Les autres familles représentées sont les langues austroasiatiques, sino-tibétaines et tai-kadai ainsi que quelques isolats.
La brahmi (brāhmī) est un système d'écriture (ou plutôt un ensemble de systèmes) alphasyllabaire, qui semble dater du La brahmi est la plus ancienne parente des systèmes d'écriture brahmiques, nées en Inde. Ce système d'écriture est l'ancêtre de la plupart des écritures de l'Inde, du Bengladesh, du Népal, du Bhoutan et de l'Asie du sud-est, de Chine (avec notamment les régions de culture tibétaine et dai), ainsi que lors de la courte utilisation de l'écriture 'phags-pa sous la dynastie mongole Yuan et a peut-être inspiré le hangeul coréen.
Le toulou, ou tulu, (autonyme : ತುಳುಭಾಷೆ, tuḷubhāṣe) est une langue dravidienne parlée par le groupe ethnolinguistique dans les États du Karnataka et du Kerala en Inde. L'aire de concentration de ses locuteurs est connu comme le Tulu Nadu (ತುಳುನಾಡ್) ou « Pays toulou », qui comprend particulièrement l'ancien district du South Canara, correspondant aujourd'hui aux districts de Dakshina Kannada et d'Udupi. Le toulou connaît de nombreuses variations dialectales, qui peuvent fluctuer selon les régions ou les communautés (castes) qui composent la population toulouphone.