Les Jeux olympiques d'été de 2020, officiellement appelés Jeux de la de l'ère moderne, se déroulent au Japon du au (suivis par les Jeux paralympiques du au ) car les dates initialement prévues du au sont décalées en raison de la pandémie de Covid-19. Il s'agit des deuxièmes Jeux olympiques d'été organisés à Tokyo, après ceux de 1964.
L'élection de la ville hôte a lieu le à Buenos Aires lors de la du Comité international olympique avec trois villes en pour accueillir les Jeux : Istanbul, Tokyo et Madrid. Il s'agissait alors du plus faible nombre de villes candidates retenues depuis les Jeux olympiques d'été de 1988.
En , en raison de la pandémie de Covid-19, le Premier ministre du Japon Shinzō Abe demande le report des Jeux d'un an, soit en 2021, aussitôt accepté par le CIO. Le nom des Jeux reste inchangé : « Jeux olympiques de Tokyo 2020 ». Tandis que les Jeux de 1916, 1940 et 1944 sont annulés durant les deux guerres mondiales, il s'agit de la première fois qu'ils sont reportés.
Un an plus tard, le , la sécurité sanitaire n'étant toujours pas garantie, une mesure, également inédite dans l'histoire des JO, est prise : la tenue des Jeux sans spectateurs venant de l'étranger. Le relais de la flamme olympique est finalement interdit au public, début , sur les dernières étapes dans plusieurs départements et à Tokyo même, à cause d'une reprise de la pandémie via son variant « delta » (30 % des personnes atteintes). La flamme arrive à Tokyo le dans un stade vide.
Pour la même raison, il est décidé par toutes les parties prenantes (dont le CIO), le , que les Jeux olympiques se dérouleront à huis clos (aucun spectateur, venu de l'étranger ou non) sur les sites de Tokyo. Une minorité d'épreuves se déroulent dans d'autres départements, lesquels prennent aussi des mesures à leur discrétion, comme Izu (cyclisme), rare site à accepter des spectateurs. Il s'agit, là encore, de deux décisions inédites dans l'histoire des JO.
Les épreuves se tiennent dans plusieurs villes japonaises, principalement à Tokyo, dans la « zone Héritage » et la « zone de la baie de Tokyo », qui symbolise l'avenir de la ville.